Les Eaux du Destin

Chapitre 22: Disparition

Salut! Voici la suite du récit avec les conséquences de la bagarre et de l'action de A'onung dans le Rocher des Trois Frères. N'hésitez pas à voter, si cela vous a plu ou à commenter.

Point de vue de Twaly

Moi : Je trouve la décision de ton père, dur et incompréhensible, Neteyam. Lo'ak a défendu Kiri, contre eux. Et il doit s'excuser ?!

Neteyam : A'onung est le fils du chef et de la Tsahik, Twaly.

Moi : Et alors ? Ce n'est pas censé être une protection. Il a cherché la bagarre et il l'a eu ! S'il va pleurer auprès de ses parents, ce n'est pas un homme !

Neteyam : Tonowari et Ronal ont accepté de nous accueillir dans leur clan. C'est la moindre des choses d'être respectueux.

Moi : Ça n'excuse pas tout !

Neteyam : C'est ça ton problème, Twaly. Tu as le sang trop chaud et ça t'empêche de réfléchir correctement et prendre le recul nécessaire.

Ses paroles rappelaient ceux de mon défunt père et je ne pus m'empêcher de baisser la tête et les oreilles. Rien que penser à lui, m'était encore douloureux. Mon cousin semblait se rendre compte de sa gaffe et posa une main sur mes épaules.

Neteyam : Si j'ai dit quelque chose de mal...

Moi : Non, Neteyam. Tu as encore une fois des paroles justes. Cela me rappelle...Père.

Neteyam ; Oh ! Je suis désolé. Je ne voulais pas...

Moi : Ça ira, Neteyam.

Il semblait si parfait, tout d'un bon leader. Souffrant de quasiment aucun défaut, contrairement à moi. Comment pourrais je rivaliser avec lui ? Jamais je ne pourrai devenir un chef, comme lui. Il était la fusion parfaite de oncle Jake et Neytiri. Tout d'un bon dirigeant. Soudain, quelque chose attira mon attention. Je voyais A'onung avec sa bande marcher dans la plage, en rigolant. Mais aucune trace de Lo'ak. Ce qui commençait à m'inquiéter et je me tournais vers Neteyam, dont les yeux et les oreilles semblaient les reflets des miens. Et je pouvais sentir son inquiétude monter en intensité, à mesure que des pensées sinistres nous traversaient. Si cet abruti avait fait du mal à mon cousin, il a intérêt à prier Eywa de l'accueillir très vite dans ses bras, pour échapper à mon courroux. On s'approchait donc, essayant tant bien que mal pour retenir ma colère montane,t en fixant ces idiots souriant.

A'onung à Neteyam : Tu viens aussi t'excuser ?

Neteyam : Non. Où est mon frère ?

Celui ci regarda Rotxo et un autre comparse avec un sourire qui me donnait déjà envie de lui mettre un poing dans la figure. Je dus lutter contre moi même, pour ne pas lui en mettre.

A'onung : Eh bien...On se promenait loin du rivage...Il s'est sans doute perdu en chemin.

Les deux autres rigolèrent et ce fut de trop pour moi. Avant même que je puisse réfléchir, je donnais un violent coup de poing au ventre du fils du chef. D'un coup de pied, je fis tomber le Metkayina l'accompagnant. Puis, je coinçais le poing de Rotxo avec mon bras et le mit à terre avec une prise. Par la suite je pris les cheveux de A'onung d'une prise ferme et le regarda dans les yeux.

Moi : Où est mon cousin? Je te conseille de le dire très vite, si tu ne veux pas que je te refasse le portrait de manière chirurgicale.

Neteyam : Je te conseille de coopérer, A'onung. Twaly n'est pas du genre patiente.

A'onung : Ton cousin ?!

Je pouvais lire la surprise et la peur dans son regard, en ayant vu avec quel rapidité j'ai pu maîtrisé ses amis.