Chapitre 32: Combat et Peur

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Salut! Voici la suite avec le fameux incident de Kiri et la suite des aventures de Sarya, dans les Plaines. En espérant que cela vous plaise. N'hésitez pas à voter, si cela vous a plu ou à commenter.

Point de vue de Sarya

Après avoir terminé nos préparatifs, on se mit en route pour la Plaine. Portés par un vent favorable, nos Ikrans allèrent vers le Nord ouest, remontant la cascade avant d'arriver à un vaste plateau et dense, où les herbes hautes semblaient s'étendre à perte de vue où seulement quelques arbres se dressaient. La rivière apportant la vie, s'étendant tout au long, passant dans divers croisements et entra dans diverses colonnades de pierres, dont certains dominaient l'horizon.

Tsikey : Va falloir s'habituer au terrain. Ce n'est pas autant protecteur que la forêt.

Je le regardais, surpris par sa froideur. Comment ne pouvait il pas être émerveillé par un tel paysage ?

Moi : Comment peux tu rester de marbre ?

Tsikey : J'aurais tout le temps de contempler quand la RDA sera défait.

Moi : Peut être ne seras tu plus là pour le vivre. Le mieux est de profiter de chaque instant que la vie nous permet.

Il fronça les sourcils, gardant le silence. Le voyage se déroula dans ce silence. J'étais troublée par la froideur de mon compagnon de route, qui ne se laissait pas le temps de profiter du magnifique paysage qui s'ouvrait à nous. On suivit les instructions de Nessim et on parvint bientôt à rentrer au village des Zeswas constitués de tente construits proches de bêtes gigantesques qu'ils nommaient les Zakrus. C'étaient des créatures massives à six pattes avec une trompe. Une paire de quatre yeux étaient fermés, comme endormis tandis que le haut de leur corps calleux était couvert par une fourrure. C'étaient vraiment des êtres assez calmes, voire doux car certains nous saluaient tendrement avec des clignements de yeux. Certains membres semblaient se défier dans une sorte de danse guerrière, encouragés par d'autres les entourant. En continuant notre exploration, on peut connaître plus de la culture locale, notamment les fameux fromages zakrus. Et cela le permit de détendre un peu le jeune Menariyä

Minang : Je ne pensais pas voir un jour une Sarentu et un Menariyä. Encore moins, le même jour !

Tsikey : Chaque jour offre son lot de surprise. Vous nous avez parlé que la RDA ravage les Plaines ?

Minang : Oui. Les Sawtute chassent, pour le plaisir et pillent même nos villages pour voler nos objets.

Entendre cela fit monter l'agacement de Tsikey. Je n'eus pas besoin de voir ses yeux et ses oreilles pour le voir. Ses yeux au regard incisif me suffisait à comprendre son ressentiment. Ce fut à ce moment là que Minang remarqua ses doigts et ses yeux furent plus méfiants. Le concerné le remarqua et voulut faire taire la graine.

Tsikey: Je ne suis pas un marcheur de rêve. Je suis bien un fils d'Eywa, même si mon père venait du ciel.

La Tsahik resta un moment silencieuse, l'observant en détail, avant que la méfiance de son regard se calma

Minang : Connaissant ton clan, je veux bien te croire. D'autant que tu portes le nom du dernier chef connu de ce clan.

Tsikey : Mon grand-père, je sais. Mais peut on se concentrer sur le problème de la RDA ?

Cela me fit frémir de voir autant de froideur. Avec So'lek, je sentais de l'amertume même si son hostilité était présent. Avec Tsikey, c'était plus glacial et profond. Je ne doutais pas qu'il n'hésiterait pas à tuer tous ceux qu'il estimait être ses ennemis. Et en voyant sa méfiance envers les membres de la Résistance, la blessure infligée par la RDA semblait profonde. Peut être était ce pour cela qu'Eywa voulait nous réunir ? Afin que je puisse apaiser cette flamme qui semblait assez tenace, en lui. Alors, que Minang nous faisait un résumé de la situation, je réfléchissais à la façon d'apaiser la colère du jeune Menariyä envers les humains.

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