Amours erronés - Jude Bellingham

Une nouvelle vie.

🗓️Mercredi 20 Mars
📍MADRID

• Liza •

« A l'attention des passagers, veuillez vous rasseoir et mettre votre ceinture de sécurité, l'atterrissage est imminent, bien à vous »

Le décollage et l'atterrissage sont les pires moments lors d'un voyage en avion, même les turbulences me font moins peur.

Je ne suis même pas encore sortie de l'aéroport que la chaleur étouffante de la capitale me donne la sensation d'enfermement. Ayant pensée à tout, je porte seulement un short ainsi qu'un débardeur noir pour éviter de laisser transparaître les traces de sudation.

Enfin arrivée devant le van qui me conduira chez moi, le chauffeur privé de mon père, Adrian, place mes valises dans le coffre et il est temps pour moi de retrouver mon cher père.

Après plus de deux ans à naviguer à travers les différents continents, apprendre à vivre dans un mode de vie différent du mien, rencontrer des personnes incroyables comme des horribles, me sortir de galères sans nom, être passée à deux doigt de la mort, me créer des souvenirs ou encore après avoir appris trois langues différentes, je rentre chez moi - où plutôt chez mon père - pour un long moment, pour une nouvelle vie et un nouveau départ.

Liza: Papa!! Je suis rentrée ! Allant jusqu'au salon pensant y retrouver mon père. Ok sympa... personne pour m'accueillir. Me laissant tomber sur l'une des nombreuses assises de la pièce.

Carlo: C'est toi chérie ? Débarquant de l'étage.

Liza: A moins que tu es une fille cachée, oui c'est moi ! Tu m'as manquée papa.

Carlo: Avant de me faire des faux espoirs, tu restes vraiment là pour un moment?

Liza: Oui papa! J'ai le droit à un câlin ou je pues?

Deux ans et demi sans voir son père c'est extrêmement dur, le savoir seul pour les fêtes, rentrer tout les soirs du travail sans avoir personne à qui parler, avoir comme seul entourage, ses collègues ainsi que ses élèves - comme il aime les appeler - j'ai bien compris qu'il en pouvait plus.

La bonne nouvelle c'est que je n'ai pas prévue de repartir avant au moins l'été prochain. J'ai donc un peu plus d'un an pour profiter chaque jour de mon papa.

Carlo: Tu viens avec moi toute à l'heure ? Je vais au stade pour remplir quelques papiers.

Liza: Je le connais déjà... mais c'est ok ! Je veux plus être séparée de toi papounet.

Carlo: Je compte pas te laisser non plus chérie. Allez prépare toi parce on part de suite.

Mon père n'a pas changé sur un point. Il est toujours organiser et carré sur tout ce qu'il fait. Il suffit de voir la maison, il n'y a pas une poussière ou un objet qui déborde.

Carlo: Raconte moi ce qu'il s'est passé depuis notre appel.

Liza: Trop de chose ! J'ai terminé par les Antilles finalement, j'irais plus tard aux États-Unis. [...] Puis une semaine avant mon départ je suis allée aux Bahamas, l'eau transparente, la chaleur de dingue, les habitants sont tellement sympas. On ira ensemble papa cette fois, je te promets !

Carlo: Donc si je suis contacté par un club en Amérique, tu me suis ?

Liza: Même en Corée du Nord je te suivrais papa. Enfin quoi que... si on pouvait éviter l'Asie de l'Est.

Carlo: T'as encore un peu de temps avant que le foot évolue là-bas. Rigole t'il. Je vais te présenter mes élèves, j'ai entraînement dans une heure.