La plus belle des victoires.

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🗓️Dimanche 14 Juillet
📍BERLIN

• Liza •

Bien que l'Italie ne soit plus de la compétition depuis quelques jours maintenant, il était prévu qu'on reste jusqu'à la finale, aujourd'hui. Tout les italiens le savaient, si nous dépassons les quarts c'est un exploit. Ça l'a était puisque nous avons été jusqu'en demi. De là, nous avons affrontés l'équipe que je redoutais le plus, l'Angleterre. Sans surprise pour personne, l'Italie s'est fait humilier de cinq buts à zéro et à dû rentrer chez soi.

A aucun moment j'ai été heureuse pour Jude. Mon pays est plus important que tout, mon père à tout donner pour ce pays et je sais qu'il le referait si on lui demandais. C'était de mon devoir d'être triste et ne penser qu'à soi dans un moment pareil, peu importe les sentiments qui sont en jeux à cet instant.

Comme un membre à part entière de la sélection, mon père - et moi - sommes allés sur le terrain à la fin du match pour féliciter les joueurs italiens de leur beau parcours, pour les soutenir et les aider à passer ce moment dur. Réaliser que tout est finis pour vous, que même après avoir tout donné ce n'est pas suffisant, c'est dur. Plus dur qu'on ne pourrait l'imaginer. C'est en voyant l'émotion sur le visage de mon paternel que j'en ai pris conscience.

Une fois les joueurs italiens un minimum réconforté, mon père s'est dirigé vers les anglais, un en particulier. Il l'avait aussi compris et c'était avancé vers nous pour discuter avec nous. Mon père a enlacé Jude dans ses bras et l'a féliciter pour son match juste... parfait. C'est pas tout les jours qu'on mets un triplé en demi finale de l'Euro. Quant à moi, je me suis contenter de lui sourire - sourire qu'il m'a un peu trop rendu - et de le féliciter à mon tour. A la base, je voulais le prendre dans mes bras comme mon père l'a fais mais je me suis vite résignée.

Je me rappelle encore de mon père qui, une fois seule me demande si je ne lui cache pas quelque chose avec ce garçon. D'après lui, sa façon de me regarder est différente que les autres garçons.

Flashback

Liza: Pas du tout papa. Je sais très bien que tu nous interdis tout rapprochement.

Carlo: Les règles sont faites pour être contournés. Dit la vérité à ton père.

Liza: Je sais que je lui plaît... mais il m'a toujours dit que le foot et le Réal était plus important pour lui.

Carlo: Tu ne mentirais pas à ton père ?

Liza: J'ai l'impression d'avoir quinze ans papa. Son regard persistait. Ok papa je l'es embrassé une fois... Je te promets que lui n'a rien tenté. Balançais-je d'un trop plein de pression.

Mon père resta silencieux un instant avant de reprendre dans le plus grand des calmes.

Carlo: Je veux que tu sois heureuse ma fille. Attends que je quitte le club... et après tu pourras me le présenter en tant que gendre. C'est un garçon bien éduqué.

Flashback

Mon père m'a surpris à ce moment là mais au fond, j'étais heureuse et soulagée de savoir qu'un contact buccal ne le dérange pas tant que ça. Du moment qu'il ne sait pas la vérité du moins.

Amours erronés - Jude BellinghamOù les histoires vivent. Découvrez maintenant