Amours erronés - Jude Bellingham

Prise au dépourvu.

🗓️Mercredi 17 Avril
📍MAJORQUE

• Liza •

Majorque, quelle île sublime et accueillante. L'eau chaude turquoise, les plages de sable blanc, le soleil brûlant la peau à peine est-elle exposée, ses fêtes de folies qui vont durer jusqu'en septembre, ses hommes tous plus canons que le précédent, tout est intéressant ici, même le tourisme loin de la mer.

La seule chose pas fameuse, c'est justement la raison qui m'amène ici, le football. Je préférerai être partout ailleurs qu'ici. Je vais passer les quatre prochaines heures au stade, qui se situe à seulement vingts minutes à pied de la plage. Ça a tout d'un cauchemar pour moi, sauf que je ne dors pas, je le vit.

Cette fois, c'est pas mon père qui m'interdit quoi que ce soit. C'est plutôt ma belle attelle qui tiens en place ma jambe droite. Mardi, j'ai eu la merveilleuse idée d'accepter d'être la pièce manquante de leur entraînement.

Pendant leur entraînement, ils font toujours des petits match en équipe de de cinq ou six. Étant donné qu'il y a eu un nouveau blessé, le compte n'était pas bon. Et comme j'aime particulièrement me joindre aux groupes pour n'importe quels ateliers, j'ai accepté directement. Malheur ! Il a fallut attendre la troisième minutes pour que je subisse un tacle assassin de la brute Rüdiger. Résultat: étirement du ligament et du tendon rotulien. On peut clairement dire que j'ai eu de la chance d'avoir seulement un étirement et non une déchirure. D'ici ce week-end, tout ira mieux grâce aux excellent kiné du club.

Il y a au moins un avantage à cette situation, les joueurs de mon père doivent faire tout ce que je leur demande. J'en abuse pas, au contraire, mais savoir qu'à tout moment les garçons sont à ma merci, j'adore.

Samedi dernier, durant notre fameuse après-midi j'ai donc discuté avec Vini comme Jude me l'a demander, et je dois être sincère sur le faite que c'était une bonne idée. Lui et moi avons enfin enterré la hache de guerre. Et bizarrement, je me sens plus légère dès lors où je me retrouve en sa présence. Je me contente pas seulement de paraître gentille à son contact ou de lui sourire. Mais comme avec le reste de l'équipe, je rigole et crée des souvenirs en sa compagnie.

A son sujet j'ignorais tout, absolument tout. Pourtant j'ai été surprise de découvrir que son humour décalé est en vérité drôlissime. C'est promis, je ferais des efforts.

Carlo: Tu as appris qui était notre rival pour la demi finale en ligue des champions ? Me demande mon géniteur en se rasseyant sur le banc de touche.

Liza: Je savais même pas que le tirage était passé.

Carlo: Chérie quand même ! C'était lundi soir... et si tu voudras pas être du voyage, je comprendrais.

Liza: Pourquoi je ne voudrais pas venir ?

Carlo: Bien, chérie... on devra se rendre en Angleterre.

Liza: J'ai compris.

Une angoisse s'empare de moi. Mes années à Liverpool ont été les plus belles, les plus intenses mais elles sont aussi mes pires souvenirs.

Retourner en Angleterre, plus particulièrement à Liverpool ne me dérange pas. En revanche, savoir et comprendre que je reverrai à coup sûr Harvey, me dérange. Entre nous, il y a aucune animosité, aucune haine. Depuis notre séparation à l'aéroport il n'y a plus aucun contact entre nous. Aucun message, aucune nouvelles est prise, aucun anniversaire souhaité ou quoi que ce soit qui nous ferait communiquer.