Faux départ.

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🗓️Jeudi 21 Mars
📍MUNICH

• Liza •

Qu'est-ce je ne ferais pas pour mon papounet d'amour sérieusement, je suis rentrée hier matin d'un long voyage, le jet lag n'est toujours pas passé et me voilà à nouveau dans un avion direction Munich pour les quart de finale en ligue des champions.

L'avion privée des madrilènes est vraiment spacieux et d'un confort inouï. Chacun vaque à ses occupations comme dormir, regarder un film, jouer à football manager ou parler affaires comme le fait mon père et ses adjoints.

Pour mon cas je profite des deux heures de voyages pour rattraper un maximum d'heure de sommeil, car même si moi je ne ferais pas grand chose de mes prochaines quarante huit heures, je n'aurais pas le temps de me reposer.

Jusqu'au moment où Ana, l'une des kinésithérapeutes et ma voisine durant ce vol, m'informe que nous sommes à destination.

J'ai l'impression d'avoir à nouveau 10 ans, lorsque je suivais absolument partout mon père dans le monde entier. Jusqu'au moment où mes années lycée sont arrivées, le moment où mon père a décidé de me laisser à la maison pour que je puisse me concentrer sur le plus important, le bac.

Aurélien: C'est que tu ronfles. Rigole t'il.

Liza: Seulement quand je suis vraiment fatiguée, comme aujourd'hui. Répondais-je entre deux bâillements.

Aurélien: Tu auras tout le temps de te reposer à l'hôtel.

Eduardo: Eh! Tu prends la chambre en face de la mienne hein ! Nous coupe le deuxième français.

Aurélien: Bien sûr frérot ! T'avais pas besoin de me le dire.

Liza: Sinon pour en revenir à notre discussion, non je vais pas vraiment me reposer. A chaque déplacement j'en profite pour visiter la ville.

Aurélien: Il me semble que tu as déjà vécue ici non ? Tu l'as connais déjà.

Liza: C'est vrai... mais ici il y a des magasins que vous n'avez pas en Espagne !

Carlo: Aurélien! J'aimerais qu'on m'écoute quand je parle. Cri mon père depuis l'avant du bus.

Liza: Désolée... Chuchotais-je à Aurélien.

Un autre point positif, enfin uniquement pour moi, c'est bien que mon père ne s'en prendra jamais à moi mais à ses joueurs. Un exemple qui est souvent arrivé, si de moi-même je me rapproche d'un footballeur et que mon père l'apprend, il fera la morale à ce garçon et non à moi. Lorsque ça arrivait je prenais toujours la défense du garçon, c'est le minimum.

Je ne le répèterais jamais assez mais, l'ambiance autour des équipes arrivant chez l'adversaire, avec, en bas de l'hôtel ses propres supporters, ayant fait le voyage pour soutenir son équipe même à des kilomètres, me manquait.

Carlo: Chérie, tu préfères être au deuxième, à l'étage des joueurs ou partager une chambre avec un membre du personnel au troisième?

Liza: Tu seras où toi ?

Carlo: Au troisième mais seul, comme d'habitude.

Amours erronés - Jude BellinghamOù les histoires vivent. Découvrez maintenant