Le traumatisme.

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🗓️Samedi 20 Avril
📍MADRID

• Jude •

Accompagné de mon frère, j'entre chez elle après un instant, de réflexion. Jobe étant quelqu'un d'impatient. Il me force presque à ouvrir cette foutu porte. Ce que j'ai regretter instantanément en observant Liza, avachi sur son canapé.

Liza: Oh... c'est toi...

Jude: Je...je suis désolé... On va te laisser. Poussant mon frère à l'extérieur de cette magnifique maison.

Liza: Tu peux rester, ça me ferait du bien. Ton petit frère aussi, évidemment.

Jude: Tu es sûre ? Fin, je veux pas déranger Lili... Puis je crois que tu es pas seule...

Liza: C'est la dernière folie de mon père l'a voiture dehors. Rigole t'elle timidement. Venez vous asseoir, ce canapé est bien trop grand pour une seule personne. Je suis désolée je peux pas vous servir à boire... si vous voulez c'est dans le frigo.

Jude: Non, t'inquiètes on a pas soif, merci Liza.

Liza: Je suppose que toi c'est Jobe, son petit frère. Il me parle beaucoup de toi.

Jobe: Bah j'aurais aimé dire la même chose de toi, j'ai su y'a quoi... dix minutes, tout ce qu'il se passait entre vous.

Liza: Tout ? Rigole t'elle doucement. Je pense pas qu'il t'ai vraiment tout dis.

Jude: Il sait le principal... c'est déjà ça. Souriant nerveusement.

Je sais à quoi elle fait référence, la nuit pas tant agitée que ça.

Liza: Sinon, pourquoi t'es venu ici ? Demande-t-elle a l'aide de sa voix fatiguée et ses petits yeux.

Jude: Heu... ton père avait pas l'air dans son état normal et comme je t'ai pas vu aujourd'hui j'ai supposé que quelque chose n'allait pas. Grattant ma nuque par simple gêne. Avant de quitter le stade, je suis allé dans son bureau... et il m'a avoué un peu par dépit que demain il serait pas là, qu'il avait plus important que le foot. Et vu que mercredi je me suis comporté comme un chien avec toi, je me suis dis qu'un message ne changerait rien à la situation alors la seule solution c'était de venir.

Liza: Bah comme tu le vois... je suis pas trop en état de marcher. Je pourrai, mais c'est pas recommander.

Effectivement, son corps est recouvert de patch, des fils relient ces mêmes patchs à une petite boîte ne cessant de biper. Ça en devient presque énervant.

Sans même que je lui pose la question, Liza m'explique le pourquoi du comment de cette situation. A peine a-t-elle commencé que son grain de voix tremble. Je ne sais pas vraiment ce que je peux faire à part m'installer à ses côtés et la prendre délicatement dans mes bras. Je suis assez vite repoussé par sa crainte de voir son père rentrer et qu'il nous vois trop proche, alors comme seul contact j'ai le droit à sa main dans la mienne.

Je pourrais écouter Liza parler pendant des heures. Elle me fascine. Sa façon de s'exprimer, son élocution et sa voix douce sont unique à elle-même. Mais quand elle commence à parler de différentes crises d'anxiété, de troubles cardiaques et de malaise à en perdre connaissance, ça me fascine moins, au contraire ça m'inquiète.

Amours erronés - Jude BellinghamOù les histoires vivent. Découvrez maintenant