Un plan foireux

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🗓️Vendredi 22 Mars
📍MUNICH

• Liza •

Cela fais 97 minutes que le match a commencé et cela fais autant de temps que je discute sans arrêt avec Aurélien et Eder. Avant aujourd'hui je n'avais jamais vraiment adressé la parole à ce dernier garçon, finalement il est très gentil lui aussi. Pendant notre discussion j'ai appris qu'il a une copine, assez étonnant au vu de ses messages plus qu'ambiguë à mon égard.

Le coup de sifflet finale qualifiant officiellement le Réal Madrid dans le dernier carré de la ligue des champions ne devrais plus tarder à présent. Le score est actuellement de 2-1. Il faudrais encore quatre buts en quelques secondes pour que les prolongations débutent. Ce qui n'arrivera pas.

L'effectif entier dont le personnel et mon père saute de joie dès le son du sifflet retentissant. Les adversaires sont au sol, certains pleurs, d'autres sont énervés mais ce qui m'intéresse surtout c'est de voir les supporters munichois tirer une gueule de six mètres de long.

Je prends mon père dans mes bras suivi de certains madrilènes, des anciens comme des nouveaux se prennent tous par les épaules. Contre mon gré je me retrouve entre Rodrygo et Vinicius, à sauter en cercle tout en criant en rythme Hala Madrid en boucle. Pourtant j'ai pas contribué à la victoire.

Avant que les joueur du Bayern rentrent aux vestiaire je vais prendre dans mes bras King et Joshua. Ce qui déplaît à d'autre aux vu des regards noirs en ma direction.

Joshua: C'était vraiment cool de te revoir Liza, vous aussi Carlo. Serrant la main à mon père qui m'a suivi.

Carlo: Ne doutez pas de vous les garçons. Vous avez été génial ce soir. Les prenant furtivement dans ses bras.

Kinglsey: On dirais qu'il n'y a jamais plus fort que votre équipe. Rigolant jaune.

Carlo: Un match ça se joue à onze, pas à deux... Ne vous en voulez pas.

Un dernier sourire et une dernière étreinte puis chacun prends un chemin différent.

Le retour sur Madrid étant prévu ce soir, l'équipe quitte le stade quelques minutes à peine après la victoire. La plupart des garçons ont prévus de sortir en boîte fêter la victoire. Aurélien et Eder m'ont tout deux invités, mais l'envie d'y aller n'est vraiment pas présente, puis je ne suis vraiment pas sûre que mon père serait heureux de savoir ça. Je vais avoir 22 ans certes, mais plus d'une fois des garçons se sont rapprochés par simple intérêt.

Je ne veux pas qu'on s'intéresse à moi par intérêt, alors être simplement amis avec les joueurs c'est déjà très bien. Même si certains pourrait m'intéresser, je m'interdît tout.

Liza: Je... Je peux ? Demandant à l'un des garçons assis seul dans l'avion.

Jude: Ouais ! Bien sûr... attends je me lève.

A la base je comptais me remettre à la même place qu'à l'aller, sauf que malheureusement elle était déjà prise par quelqu'un d'autre. N'ayant aucune envie de me retrouver au milieu des discussions sérieuses des adultes du club, je me faufile avec les garçons. La seule place restante c'est avec le cadet du groupe.

J'ai pu discuter qu'une seule fois avec lui et c'est un garçon réservé et très timide. Alors peut-être que durant ce court voyage j'en apprendrais un peu plus sur lui.

Amours erronés - Jude BellinghamOù les histoires vivent. Découvrez maintenant