Chapitre 10 : Résolution et réunion

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- Es-tu sûr de toi Kats ?

Eijiro le regardait avec des yeux de chien battu alors qu'il posait pied à terre.

- Ouais. Il n'y a pas d'autres solutions, de toute façon. Je ne suis pas un Maudit, et je ne veux pas prendre part à votre combat.

Un petit silence s'installa entre eux. Il ne savait pas vraiment quoi dire de plus, et les adieux n'étaient vraiment pas son fort.

Prenant son sac sur ses épaules, il leur adressa un dernier regard avant de tourner les talons vers sa nouvelle vie, son nouveau chez lui.

Un nouveau départ.

Derrière lui, il peut entendre les reniflements d'Eijiro, lui criant qu'il sera toujours le bienvenu s'il a un problème, et qu'il connaît son numéro. Il sourit à cette phrase, lui envoyant un signe de main.

Et sur ce, Katsuki Bakugo, 17 ans, après 3 ans passés sur le Yuei, pose enfin pied sur Terra, le continent de terre.

Et l'endroit de sa naissance.

À dire vrai, il a dû batailler pendant longtemps avec les autres pour qu'ils acceptent de le laisser partir, pour deux raisons. La première est que Terra était le dernier refuge des humains, et qu'il y avait des protections anti Maudits. La deuxième raison est qu'ils formaient tous une vraie famille sur le navire.

Et s'il était franc avec lui-même, il n'en pensait pas moins d'eux.

Il s'était, un moment, senti chez lui.

Mais le navire lui rappelait trop de mauvais souvenirs. Des souvenirs qu'il préférait terrer, pour son propre bien.

- Tu es Katsuki Bakugo ?

Sans qu'il ne s'en rende compte, il était arrivé en face d'une petite cabane de fortune, avec un type aux cheveux blonds tirés en arrière qui lui faisait face. Ce dernier le regardait avec impatience, les bras croisés.

- Ouais, c'est moi.

- Parfait ! Il lui tendit des papiers. Je ne peux vraiment pas rester longtemps, mais bienvenue chez toi. Je te laisse un mois pour te préparer à ta nouvelle vie et après on parlera argent. Remercie bien Aizawa, surtout.

Il acquiesça, jetant un rapide coup d'œil aux papiers. Il s'agissait des titres de propriété et des modalités de domicile.

- J'en prends note.

- Bien ! Affaire conclue. Aller bon vent, gamin ! Et bon courage.

Il lui fit un rapide signe de remerciement puis s'avança pour mieux voir sa nouvelle maison. Elle était assez petite et le bois qui la composait semblait assez décrépit.

C'était pile ce qui lui fallait.

Il poussa la vieille porte puis posa son sac sur le sol. Il était assez étonné de voir que l'unique pièce ne possédait pas le moindre grain de poussière. Il pouvait voir qu'il y avait une petite cheminée dans le côté droit de la pièce et que le lit se situait dans le coin gauche. À sa vue, il se mit à sourire de contentement et s'y dirigea avec hâte. Avant de s'affaler de tout son long, il eut un sursaut de lucidité et se déshabilla avant de rentrer sous la couette.

Il s'endormit d'emblée sans que les cauchemars ne viennent le hanter.

Les jours qui suivirent se passèrent dans une espèce de brume. Il se réveillait les matins, allait jusqu'au ruisseau pour récupérer de l'eau et faire sa toilette, puis il allait se poser sur les falaises pour contempler l'océan. Il avait l'impression d'entendre Mina derrière lui, qui s'énervait de le voir assis à rien faire alors qu'il y avait une multitude de choses à faire.

Larmes Vengeresses (Bakudeku)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant