prologue

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   Alicia-carolina, tel est  le ravissant et envoûtant prénom de la fille qui enchaînait à cette époque mon cœur.  Elle était belle, trop belle. J'aimais tout d'elle : ses cheveux noirs lisses et épais qui tombaient majestueusement sur ses épaules lorsqu'elle les lâchait et étirait légèrement son visage lorsqu'elle décidait d'en faire un chignon.  Ses yeux verts Émeraude me glacaient le sang tant ils étaient froids  rendant son regard très profond.  Ses lèvres parfaitement dessinées et pulpeuses me donnaient envie de l'embrasser sans plus jamais m'arrêter.  Mais l'un de ses meilleurs atouts féminins demeurait  ses formes qui me poussaient à des pensées défendues et qui se mariaient merveilleusement à sa taille très imposante pour une fille. Elle était vraiment faite pour Moi, la femme dont j'osais rêver du haut de mes 17ans.  En fait je n'en avais que 16 au moment où tout ce que je je vais vous raconter se déroulait mais mes 17 ans n'étaient prévu que pour trois mois.  Comme je le disais donc, elle était là fille parfaite.

   Malheureusement pour moi , les contes de fées n'existent qu'à la télévision. Ma muse, ma dulcinée, mon âme sœur bien qu'à deux pas de chez moi, de l autre côté de notre grande rue bordée de fleurs jaune et violacée, était en même temps à des kilomètres de mon cœur.  Étrange antithèse n'est ce pas ? Ne vous inquiétez pas, je vais tout vous expliquer. Alicia est la fille unique d un grand colonel  craint et respecté mais aussi très excentrique.  En effet, d'aussi loin que je me souvienne, ma dulcinée n'a jamais mis un pied hors de la grande propriété de ce monsieur.  Elle  vivait comme emprisonnée.  Les murs de la barrière étaient épais et très énormes au point où ni le jardin, ni  le premier étage de la maison n'étaient visible.  Seul l'étage n°2 dans lequel se trouvait la chambre de ma dulcinée était visible. Et le balcon de cette dernière était le lieu par excellence, pour ne pas dire le seul où je pouvais la voir.

   Ils vivaient tous les deux là depuis 16 ans. Monsieur le colonel, comme tout le monde l'appelait car ne sachant pas son véritable nom était arrivé dans le quartier lorsque j'étais encore un nourrisson de les dires, le colonel n'avait jamais eu de femme donc de mère pour sa fille. En ce qui me concerne je n'en avais rien à faire de tous ces commérages.

   Alicia était inscrite à *school  of the elite*  tout comme moi mais n'avait jamais mis pied dans cette école prestigieuse et si connue pour ses élèves brillants et ses résultats d'exceptions. 

    Alicia suivait toujours les cours à domicile ainsi que les évaluations . Même aujourd'hui je n'arrive pas à comprendre comment est ce qu'elle faisait pour passer les examens a domicile et cela ne m'intéressait pas plus que cela.  Ainsi, je n'avais le luxe de la voir que par Mon propre  le balcon lorsqu'elle se plaçait sur le sien soit pour arroser ses fleurs, soit pour juste admirer la vue ou encore prendre l'air.

    Mais franchement, une vie pareil ne pouvait pas exister.  Pas de contact extérieur car vous vous doutez bien qu'ils ne recevaient aucunes visites.  Elle n'utilisait aucun réseau social et aucune information sur elle n'était disponible à l'établissement.  Je crois qu'à présent vous comprenez tous un peu mieux ce que j'ai voulu dire par  *personnes excentriques *

     Mais avec le temps, je m'étais  fais à l'idée que je  la verrait toujours qu'au niveau de son balcon et à cet époque là ça ne me semblait pas plus mal.  Un pauvre petit intello qui n'a pour ami que les livres et ses personnages de mangas  n'aurait jamais de chance avec elle. En effet je suis un mordu d'animés.

    Malgré cela, j'avais la ferme conviction de la rencontrer, de discuter avec elle et je comptais bien le faire un jour où l'autre.

     

la fille du colonel : mon amour impossible Tome 1 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant