la fille du colonel : mon amour impossible Tome 1

Chapitre 3: kidnapping

-Évanoui les Gonzales.

-Tout de suite patron.

      Après cet échange de mots, je senti une vive douleur à la nuque et tout autour de moi devint sombre. C'est ainsi que je perdis connaissance.

        Lorsque mes yeux se rouvrirent je me retrouvais dans une pièce qui semblait être un vieil entrepôt.j'étais à même le sol les bras attachés derrière le dos. Alicia quant à elle dormait encore, on aurait dit un ange tant son visage était angélique. Peu de temps après mon réveil, le chef des mercenaires et l'un de ses hommes de main entrèrent.

-Le binoclar est réveillé à ce que je vois. Dit le chef. Réveil la petite.

-D'accord.

-Laissé là, elle a encore sommeil !! M'exclamais-Je inquiet.

- Ne t'en fais pas le binoclar. Il n'arriva rien à ta copine.

     Suite à ces mots, le mercenaire tira violemment les cheveux d'Alicia en disant :

-Réveil toi.

-Aie! Gémit bruillament Alicia en se réveillant.

-Pas la peine de la malmener ainsi.  Son père doit la  trouver en un seul morceau.

-Désolé patron.

-Aie!Aie! Mais que voulez-vous à mon père à la fin ?

- Ton père ma chère, est un homme que je déteste plus que tout au monde.

-<C'est plutôt évident.  On ne kidnappe pas la fille d'un colonel sur un coup de tête > pensais je.

- Ton père m'a fait beaucoup de mal.

-Il n'a sûrement fait que son travail.

-Ah.....j'étais l'un des narcotrafiquants les plus connus de tout le pays. Ma vie n'était qu'une kyrielle de succès et de réussite jusqu'à ce que ton père arrive et ne détruise ma carrière.

-Vous osez appeler cela travail ? Dit-elle d'un air hautain et supérieur

-Je vois que tu es aussi arrogante et prétentieuse que ton père.

-<C'est sensé être un compliment ?> Me demandais-je.

- Je ne m'attend pas à ce qu'une morveuse comme toi comprenne quoi que ce soit.  Quand crois tu que Mendez aura localisé ce Putain d'enfoiré de Dagano ? Demanda t-il à Gonzales ?

-Maximum une heure patron. Répondit Gonzales.

-Très bien.  Dans quelques minutes nous aurons la localisation de ton Putain de paternel et nous pourrons le contacter.  Et toi petite, tu auras intérêt à bien te tenir.  D'accord ? Dit-il en la prenant par le menton.

-Vous n'aurez pas mon père.  Jamais vous ne le ferez venir ici.

-Comme tu es naïve ma petite.  Crois tu que je t'ai kidnappé au hasard ? Tu es un appât.

-Patron, l'un de nos hommes vient de découvrir l'identité de ce type.  Dit Gonzales.

-Fait-il  parti de la famille du colonel ?

- Non patron. C'est juste leur voisin d'en face et le fils cadet du pdg d'une grande entreprise de mannequinat  et de cosmétique.

-D'accord.

-Que faisons nous de lui ? On s'en débarrasse ou bien ?

       Mon cœur se mit violemment à battre.  Ils venaient de découvrir que je n'étais rien pour le colonel , c'est à dire inutile  Pour eux. Et dans ces cas là, les gens comme moi sont généralement tués sans vergogne. Le chef me lança un de ces regard qui me glaça littéralement le sang.

-Pas pour le moment.  sa famille est friquée jusqu'aux os et en plus il tiendra compagnie à notre petite arrogante. Dit il avant de s'en aller, son lèche botte collé au train.

-Ah! J'ai vraiment cru que s'en était fini de moi.

-Je suis vraiment navrée que tu sois mêlé de manière aussi accidentelle aux affaires de mon père. Ton père, ta petite sœur, ton Grand-frère et ta mère doivent se faire un sang d'encre pour toi.

         Mais  c'est vrai ça.  Avec tout ça j'ai oublié ma famille. <se faire un sang d'encre > était une expression bien faible pour décrire l'état de mes parents et mes frères.  Sans mon père et ses idées toujours très réfléchies et organiser, ma mère et Cavil mon frère aîné auraient déjà contacté la police , la nasa, la Dea, la Nsa, le FBI pour signaler ma disparition.

- Ne vous emballez point. Il est bien admis que Kevin a disparu depuis un bon moment....

- Un bon moment Dematiel? Un bon moment ?Cela fait 3h et 35 minutes que personne n'a vu mon fils . Personne ne sait où il Est.  Dit ma mère.

-Maman a raison papa.  Et tu sais bien que Kevin est asthmatique.  J'espère qu'il a son hinalateur... Dit mon frère stressé.

- Je l'espère.

- Ne dis pas des choses pareilles.  Tu effrayes les enfants.

- Je suis déjà majeur maman.  Depuis 03 mois j'ai 18 ans.  Je suis plus un enfant.parle pour Laura. Dit il offusqué.

       Mon grand frère  depuis  son plus jeune âge avait toujours été révulsé par toute l'attention (maladive) que  nous portait notre mère  surprotectrice ( comme il aimait à le dire )

- En parlant de Laura, où est elle ? Demanda ma mère.

-Pas la peine de t'inquiéter davantage maman. Laura a été mise au lit par les ménagères.

- Ok Cavil. Je vais aller prier pour mon fils et si vous deux vous voulez servir à quelque chose vous feriez mieux de prier avec moi.  Vous ne venez Pas?

-J'ai énormément de travail mon amour.

-D'accord.  Et toi Cavil?

-La  prière c'est pas vraiment ma tasse de thé. Je vais aller réviser.

   De retour du côté de nos ravisseurs :

-Patron?

-Qu'il y'a t'il Gonzales ?

-Mendez  a réussi à localiser du colonel Dagano. Il vous attends pour passer l'appel.

-D'accord.  Amène les 02 gamins.

     De mon côté :

- Mais que nous voulez vous ? Demanda Alicia.

-Tu vas pouvoir faire un coucou à ton papa.  Dit Gonzales en la prenant par le bras.

-Qu'est ce que ça veut dire ? Renchérit elle.

-Suis moi juste.  Et toi aussi.... dit-il en regardant dans ma direction.