chapitre 1:courage et audace

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      Nous étions en mars, plus précisément le troisième  samedi du mois. Comme à l'accoutumée, monsieur le colonel venait de s'en aller dans son énorme voiture pour une durée de 4 jours. Il s'absentait énormément mais à chaque fois c'était aléatoire et pour des durées variantes.  Mais à cette période du mois il s'absentait toujours pour le même nombre de jour. C'est justement pour cette raison que j'avais retenu cette date. Cette période durant laquelle ma muse se retrouvait seule chez elle.  Il n'y avait  aucun employé car le ménage était toujours fait par des employés d'une société de nettoyage qui venaient travailler tous les 02 jours avant de repartir presque immédiatement.

     C'était ma chance , Alicia était seule pour trois jours et une journée. Depuis des mois j'essayais de trouver, de rassembler, d'amagasiner assez de courage pour m'introduire dans la forteresse de l'homme qui serait peut-être mon futur beau père qui sait ? Conclusion, jusque-là j'avais toujours eu trop peur pour m'infiltrer.

   Voyant les jours passer un par un, d abord le premier , puis le deuxième , je me disais que ce mois encore je ressortirai bredouille et la queue entre les jambes.  Ahhhhh!!!!! Soupirais-je en passant à la lâcheté que je m'efforçais de nommer raison.

   Nous étions à présent au troisième et avant dernier jour ou plutôt mon avant dernière opportunité du mois. J'étais entrain de regarder un animé de romance dans lequel un héro qui étrangement était similaire à moi , du genre : mon alter-ego venait enfin de déclarer sa flamme  au protagoniste féminin très charismatique qui en plus venait d'accepter de sortir avec lui.  Mon cœur se mit à battre très violemment. Je sais que c'est absurde mais je me suis dis à cet instant: 《 si lui peut le faire,  pourquoi pas moi ? 》. Mon oncle qui se trouvait dans la pièce d'à côté me demanda ce qui se passait et pour qu'elle raison je semblait si heureux. Je me contenta de lui sourire et de dire : 《profite bien de ton film tonton. Je sors quelques minutes.  》 je trébucha sur le paillasson de la porte d'entrée tant mon cœur et mon corps étaient en débandade.  Il n'y avait aucun doute possible; j'aimais cette fille  de tout mon cœur.

      Mon excitation et mon optimisme se transformèrent en pessimisme lorsque que je me retrouva devant la maison.  《Mais qu'est ce qui m'a pris d'avoir un sursaut de courage moi? 》pensais je en voyant les murs épais. Je m'apprêtais à rebrousser chemin lorsqu'un chien, plus précisément celui d'un voisin,  résidant un peu plus loin,  faisait une petite balade. J'ai un peu honte de le dire Mais j'ai une peur morbide des chiens.  Qu'ils soient mignons ou même très laids, docile ou agressifs ils me filent les chocottes. En 3 mots: je suis cynophobe. J'ai pas réfléchi à deux fois et j'ai un peu d'air le mur. Ouf!!!! J'avais réussi à éviter ce chien mais en contre partie je me retrouvais à présent sur la barrière du colonel.

   Pour être sincère avec vous j'eus l'envie énorme de déscendre et de courir chez moi me remettre de mes esprits mais mon cœur souhaitait autre chose. Il ne voulait pas obéir à mon cerveau. C'était bien ma veine de me retrouver dans dans un dilemme pareil.

    Comme vous devez l'imaginer et le vouloir , j'ai bel et bien fais  le mur. Je crois bien que ce jour là l'une de mes neurones avaient sautées car faire le mur immense et épais de la maison d'un colonel pour voir sa fille.  Avec ma condition physique des plus pitoyable vu mon état de santé.

    Enfin!!! J'étais enfin au sommet du mur. C'était une véritable victoire mais je n'étais pas encore arrivée au bout de mes  peines.

      La vue de là haut était magnifique :  le jardin était si beau unique parsemé de fleurs rouges . Des pavots, des roses, des pélargoniums, des sauges, des canna, des amarylis et même des heuchères essentiellement rouge. Ma dulcinée devait matériellement adorer cette couleur car je m'imaginais mal ce colonel être un fanatique des fleurs et encore moins celle rouges.

     Le jardin ressemblait donc à une page verte immaculée de rouge  un peu comme une scène  de crime. C'était trop beau.... Il y avait même un poirier qui, en cette  période de l'année (automne ) il était chargé de fruits bien murs et juteux. L'envie me faisait baver. Mais lorsque ma bave coula de ma bouche  avant de tomber sur le sol qui semblait être à des kilomètres de moi. Je tremblait, je l'avoue.  La beauté de la vue m'avait pratiquement fait oublier le danger que je courais perché là , très loin du sol. 《T'inquiète mon pauvre, un jour tu en riras  sûrement. Du moins si je m'en sors.》pensais je.  《 Espérons que je m'en tire vivant. 》dis-je en ravalantma salive la peur au ventre.

     Je regarda autour de moi et je vu une poubelle assez haute pour que tu je puisse sauter dessus.  J'avais effectivement raison.  J'ai pris mon courage à deux mains et j'ai foncé. Bienévidemment que l'atérissage ne fut pas des plus paisibles ou des plus tendres.   Le seul point positif tout cela était que j'étais enfin plus proche du sol. Quitter la poubelle pour le sol était vraiment une mince affaire à côté de ce que j'avais du faire.

   À présent que j'avais les pieds de retour sur le sol , il fallait que j'aille retrouver 《mon bébé d'amour

     Il faut reconnaître que j'avais donné énormément de surnom à ma bien aimée.  Il ne manquait plus qu'à trouver le moyen de nommer ainsi ma Alicia.

   

la fille du colonel : mon amour impossible Tome 1 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant