chapitre 15: Rejoins moi sur le toit

6 3 1
                                    


Dagano ouvrait les yeux progressivement lorsqu'il essaya de se mettre debout et trébucha avant de tomber comme un enfant qui fait ses premiers pas. Visiblement, les effets du cloroforme ne s'étaientpas encore complètement dissipés. Il jugea donc plus sage de rester sur place jusqu'à ce qu'il retrouve toute sa mobilité. C'était vraiment très pénible pour lui de rester tranquillement adossé contre un contenaire pendant que sa fille devait sûrement être entrain de souffrir. Et cette maudite balle qui le faisait souffrir le martyre.

Pendant ce temps là, Franck qui avait menotté mendez à une chaise inspectait la pièce qui semblait être le lieux où Calavero prenait contact avec mon père et le colonel. Du coup ça constituait un élément phare pour l'inculper.

-Tu peux m'expliquer pourquoi tu prends des photos de mon matériel?? Demanda Mendez contrarié de voir ses <<bijoux>> manipulé avec une telle indélicatesse.

-Ton matériel comme tu le dis est une pièce à conviction.....

- Mais qu'est ce que ça veut encore dire ?Je veux pas aller en prison moi.......

-Tu aurais du y penser avant d'aider des criminels .

- Mais moi j'ai commis aucun délit : j'ai tué personne......Je n'ai fais aucun trafic.

-S'ils ont fait appel à toi c'est bien pour que tu serves à quelque chose. Peut être à pirater un truc, je sais pas moi.

-( Aie, j'ai piraté le talkie du colonel et plein d'autres trucs. Mais y'a aucun moyen de le prouver pas vrai????) Se demandait mendez. Mon ordi, y'a tout dedans......C'est mort pour moi.

-Qu'est ce que tu marmonne encore???

-Si je vous aide , ça peux réduire ma peine ??

-Eh bah , si tu le fais, l'on dira dans notre rapport que t'as collaboré avec nous et ça jouera en ta faveur.

- En ma faveur c'est à dire ?

-Ça t'évitera la peine maximale de ton délit. Pour le moment t'es accusé de complicité dans un enlèvement de mineurs. Et c'est assez grave.

-(Collaborer est le meilleur moyen de sauver ma peau ) les gamins sont sûrement dans la cave.

-Attends un peu...dit Franck pendant qu'il contactait Gustave.

-Que veux tu Franck? T'as découvert un truc ??

-Notre homme veut collaborer. Il dit que les gamins se trouvent dans une cave. Dit Franck.

- Elle se trouve au bout du couloir tout en bas de l'escalier. Dit mendez.

- Je vois rien de tel ici. Soutint Gustave.

- La porte est recouverte d'un papier couleur mur pour le camouflage.

Grâce aux indications de mendez , Gustave trouva la fameuse cave. Effectivement elle était bien camouflée. La porte n'était pas verrouillé, il trouva cela très étrange. Il entra et fut très intrigué par ce qui se présentait devant lui.

-Patron? Vous avez trouvé les gamins?? Demanda Franck, trouvant Gustave très silencieux.

- Je les ai retrouvé mais.......

-Y'a t'il un problème?

- En fait.......Kevin et Cavil.....sont.........

-Sûrement que le patron a buté ces gamins et c'est la Raison pour laquelle votre supérieur ne vous répond plus.

- Je me passerai de tes commentaires.

- Je dis cela , je dis rien........

De l'autre côté, alors que Dagano venait de retrouver la pleine maîtrise de ses mouvements ; des émetteurs qui se trouvaient dans chaque pièce de l'entrepôt.

-Hum....Hum....Hum, je sais que tu m'entends Dagano, espèce de fils de pute.

- Il est vraiment pire que la mauvaise herbe celui là. On a beau le couper , il repousse de plus belle.

-Tu dois sûrement te demander ce que je veux...... Eh bah , si tu veux ta fille vivante, rejoint moi sur le toit , seul et désarmé.

- Le colonel Dagano est ici??? Demanda Franck étonné.

-Ouais. Répondit Mendez.

Sur le haut de l'entrepôt, Alicia était assise sur une chaise le visage rouge de douleur , à la fois à cause des coups et à la fois à cause de la peine qu'elle ressentait suite à ma supposée mort. À un moment Alicia se mit à rire. C'était vraiment étrange qu'elle éclate de rire dans un moment pareil . Deplus qu'on aurait dit qu'elle pleurait en même temps.

-Qu'est ce qui lui arrive encore???? C'est unautre de tes stratagèmes pour t'enfuir??

- Je ris juste quand j'imagine la tête que vous ferez lorsque mon père vous metttra hors d'état de nuire . La douloureuse expression qu'affichera votre visage quand vous réaliserez que tout est fini pour vous. Vous avez vous même causer votre perte en choisissant cet endroit. Vous n'avez aucun échappatoire. À part peut-être sauté du tout....... Dit Alicia en esquissant un sourire narquois.

-Patron, ne la frappez plus . Elle est déjà assez amochée comme cela.

- qu'est ce que ça peut me faire? Je m'en tape pas mal de ce qui peut lui arriver. Alors maintenant tu vas m'écouter petite. Ton père et toi vous êtes bien les mêmes. Vous pensez être le centre de tout. Avoir tout sous contrôle mais en fait c'est pas le cas. Tu croyais quoi ? Que ton héros de père va arriver ici et nous fusiller tous les deux??? Bah non. Les choses ne se passent pas toujours comme on le voudrait. La preuve , ton ami , le maladif il est mort , t'avais pas prévu cela Non??? Tu crois peut-être qu'on a voulu devenir des criminels ? Des déchets de la société? Qu'on ne voudrait pas avoir une petite vie paisible comme tout le monde ? Eh bah c'est les aléas de la vie. Toi t'as Jamais connu ce que c'est que d'avoir faim, d'avoir soif, de pas pouvoir payer ses factures. De perdre un être cher par manque de moyen...... Ce que ça fait de devoir grandir et se débrouiller seul face à la rue sans pouvoir compter sur la protection de personne. Tu prononces juste de grands discours par ci et par là. Ni toi, ni aucun policier , ni militaire ne peut ni ne veux comprendre cela.

Alicia tellement choquée par la profondeur des mots, de cette homme qu'elle considérait comme sans cœur, resta comme hébété . Mais la fierté reprit le dessus et elle n'hésita pas à renchérir :

-Cela ne justifie pas vos actes. Que vous ayez des raisons ou pas, qu'elles soient valables ou pas vous n'en demeuré pas moins un criminel, un assassin et un trafiquant.

Voyant l'entêtement d'Alicia, calavero compris qu'elle ne comprendrais pas et de toute façon il s'en fichait pas mal. Il prit ensuite l'objet qu'il avait sorti plus tôt d'un carton dans la cave. C'était une bombe. Elle avait un modèle assez particulier. On pouvait la porter sur le torse comme un débardeur. Il l'a donna ensuite à Gonzales pour qu'il l'enfile à ma dulcinée. Pendant que ce dernier s'executait, calavero un peu perplexe faisait les 100 pas de l autre côté du tout.

-C'est pas trop serré j'espère ?? Demanda Gonzales l'air préoccupé.

- Ne m'agressez pas la parole. Vous avez tué Kevin. À cause de vous il est mort. Et quand je pense qu'il vous trouvait différent de calavero. Il pensait que vous aviez du cœur. Mais je me rend bien compte qu'il s est lourdement trompé à votre sujet. Ainsi, je vous pris de plus me parler. Conclut-elle.





la fille du colonel : mon amour impossible Tome 1 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant