chapitre 4: chantage

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-Les mômes sont là, passe l'appel Mendez.

- Tout de suite patron.

-D'accord.

Les appareils se mirent à faire un bruit étrangement bruyant juste avant que l'on entende la voix du colonel.

-Quartier général, ici le colonel Dagano, répondez.....

-Désolé pour toi Dagano, mais ce n'est pas le quartier général. C'est plutôt.... ton pire cauchemar.

-Calavéro. Dit mon père d'un ton plus bas et assombri.

-Bravo! Excellent ! Tu mérites amplement ton appellation de: "l'empereur" des forces spéciales. Tu m'as reconnu juste à ma voix.

-Arrêtes tes enfantillages et ton sarcasme et dis moi plutôt comment tu t'y ai pris pour pirater mon talkie-walkie et ce que tu me veux.

-Ohhh, voilà qui m'envoie vexé amigos. Tu ne me demande pas comment je vais? Ou encore où je suis . Ou même comment est ce que j'ai fais pour m'échapper de la prison hautement sécurisée dans laquelle tu m'as fais jeté après avoir détruit ma carrière?

-Tu continue de qualifier cela de carrière ?ces 5 dernières années derrière les barreaux ne t'ont donc pas remis les idées en place ?

- Si, si. J'ai eu à ma disposition 5 longues années pour préparer ma vengeance Dagano.

-Laisse moi rire! Tu n'as inéluctablement toujours pas compris que je ne suis pas de la trempe d'un Narcotrafiquant de seconde zone tel que toi? Viens Afin que je te jette cette fois ci dans une prison tellement sécurisée qu'il te sera impossible de respirer tranquillement.

-Arrogance, surestime, menaces, narcissisme. C'est fou comme ta fille a pris tous tes traits de caractère.

-Tu n'as pas intérêt à toucher à ma fille calavero. Dans le cas contraire je te broirais les os un par un.

-Comme tu peux être lourd Dagano. J'ai kidnappé ta fille depuis un bon moment.
Je sais bien que tu es trop fort pour moi. Même avec l'aide de tous mes hommes je ne pourrais pas t'atteindre. Alors.....

-...... Tu as décidé comme le lâche que tu es d'utiliser ma fille. Mais qu'est ce qui me prouve que c'est vrai ? Ma fille n'est pas du genre à se laisser kidnapper sans riposter.

-Tu n'y crois pas ? Gonzales, retire leur les caches bouches. Dit-il avant de regarder son subalterne s'exécuter. Maintenant parle, la morveuse!

-C'est un piège papa. Ils veulent t'avoir mais ne te laisse pas tromper.

-Carolina ? Demanda le colonel anéanti et surpris.

- Je dois bien avouer que tu as franchement surentraîné ton produit. Elle m'a donné du fil à retordre. Si le fils de tes voisins n'avait pas été une source de gène pour elle ; je serais incontestablement six pieds sous terre.

- Quoi? Qui?

-Bienévidemment ce n'était qu'une parenthèse.

-Que veux tu ?Pour quelle raison as-tu kidnappé ma fille ?Demanda t'il sur un ton grave.

- Je veux que tu te ramène ici seul et désarmé....

- Non papa! Ne fais pas cela, ils te tueront dès qu'ils t'auront aperçu.

-Toi tu la ferme quand le patron parle Ok? Dit Gonzales en décochant une gifle torride à l'amour de ma vie. Elle fut si violente qu'Alicia cracha du sang. À cet instant précis,je m'en voulu tellement et je méprisa mon impuissance. Je ne pu regarder la scène de mes yeux desapprobateurs et révoltés.

-Qu'as tu fais de ma fille ? Réponds espèce d'ordure. Dit mon potentiel futur beau père d'une humeur très agitée.

- Du calme, du calme mon vieil ennemi. Elle a juste été secouée un peu, rien qui vaille la peine de s'emballer.

- Et tu penses que je vais te croire?

- En même temps, tu n'as guère le choix. Je vais t'envoyer nos coordonnées, vu ton emplacement actuel, il te faudra environ deux jours et demi pour arriver ici. C'est le temps que je te donne. Si ce délai passe, je trucide ta fille. Si tu essaye de me leurrer, je la trucide également.

-Tu as dis toi même qu'il faut plus de deux jours....

-Pour une personne ordinaire , pour un membre des forces spéciales tel que toi je me doute qu'un jour et demi soit même suffisant. Ton statut de colonel te donne accès à des privilèges et à des facilités .

-Donc j'ai au trop deux jours......

-Pour venir ici seul et désarmé, capiche?

-Compris, salopard.

-Vous n'aurez pas mon père. Même sans arme il demeure un véritable cauchemar pour un narcotrafiquant déchu comme vous.

- Ton insolence et cet air suffisant que tu affiches m'ulcère plus que tout. Ramène les dans la cave avant que je ne perde réellement patience et qu'il lui arrive quelque chose de particulièrement fâcheux. Dit il un sourire narquois sur les lèvres.

- Tout de suite monsieur calavéro. Dit Gonzales.

C'est ainsi que l'on retourna dans cette pièce. Je me demandais bien quelle heure il pouvait bien être. Aucun rayon de soleil ou même lueur de lune n'était perceptible à cause de l'absence d'ouvertures. La seule qui existait était la porte. Je commençais à étouffer car en plus d'être Asthmatique, je suis claustrophobe. Cet environnement confiné était entrain de me rendre fou. J'y avais déjà passé trop de temps.

- Mais que t'arrive t'il Kevin ? Pour quelle raison transpire tu autant?

- Je, je n'arrive plus à respirer et j'ai très mal au cœur.

- Je peux t'aider ?

-Prends mon hinalateur dans ma poche.

-J'y arrive pas. Je suis trop fermement attachée.

- Je ne respire plus, dis-je avant de perdre connaissance.

-Venez l'aider!!!!! Kevin est très mal en point !!! Venez vite bon sang!!!! Criait Alicia de sa voix douce et mielleuse.

Aussitôt, Gonzales et mendez arrivèrent. Ils se documentèrent   sur mon état et mendez alla me chercher de l'eau tandis que Gonzales me réanimait avec mon hinalateur qu'il venait de prendre dans ma poche. Peu à Peu, je repris connaissance. Mendez supposa que je suis athsmatique et je le confirma en ajoutant que je suis claustrophobe. Ne pouvant pas risquer que je meurs accidentellement, ils nous changèrent d'emplacement. Nous étions à présent dans une pièce plus grande avec de large fenêtres enchevêtrées dans le mur. L'atmosphère était à présent beaucoup moins lourde et toxique. Encore un peu et j'y laissais ma peau.

-Tu m'as fais une de ces frayeurs ! J'ai eu si peur pour toi Kevin. Me dit Alicia avec une telle tristesse sur le visage que mon cœur fondu littéralement en une fraction de seconde.

- Je suis vraiment désolée de t'avoir causé une telle frayeur. Pardonne moi.

-C'est plutôt à moi de m'excuser. De te demander pardon. Toute ta famille doit être au bord du désespoir et ce à cause de moi.

- Non non. C'est moi qui ait décidé d'entrer par effraction chez ton père. C'est de ma faute.

-Disons que l'on se pardonne ?

-D'accord.

-kevin, j'ai une idée....

la fille du colonel : mon amour impossible Tome 1 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant