chapitre 7: Réconciliation.

12 3 6
                                    


-Maintenant je suis seul. Elle m'a laissé et doit sûrement être loin maintenant. Pensais je assis tout seul , le regard dans le vide. Jusqu'ici au moment où j'ai suivi une clé tourner dans la serrure de la porte.

-Avance ! Dit l'un des mercenaires en tirant Alicia.

- Alicia? Demandais-je en voyant Alicia entrer.

Ils lui passèrent un côté des menottes au poignet gauche avant de passer la deuxième sur le pied de l'armoire et de faire pareil avec moi.

-Maintenant tu as intérêt à rester calme. Dirent-ils avant de partir. Dès leur Départ, je me mis à regarder Alicia qui était toujours dans la lune. Exaspérée par la ténacité de mon regard elle parla la première.

-Qu'il y'a t'il? Tu....te....réjouis de mon échec? Tu te dis sûrement : < elle m'a abandonné et voilà qu'elle revient la queue entre les jambes. Bien fait pour elle >

- Ce n'est pas ce que je pense . Comment peux-tu croire que je puisse penser cela de toi?

- Pas besoin de faire semblant. Tu m'en veux, c'est évident alors soit pas hypocrite avec moi.

- comme toi tu l'as été avec moi peut-être ?

- Me fais pas la morale. J'ai peut-être fait preuve d'hypocrisie mais toi tu es entrain de me punir avec ton indifférence et ton silence. Insulte Moi! Cries moi dessus! Dis moi au moins quelque chose.

-Tu veux vraiment que je te dise ce que je pense ? Tu le veux vraiment ?

-Parles moi.

-T'en est Sûre carolina ? Ok. J'ai toujours eu envie de te rencontrer. Je t'ai consacré tout mon temps. Tes habitudes, ton parcours scolaire etc...J'ai toujours pensé que tu étais une fille douce, gentille, belle, intelligente mais je me suis trompé. Tu es mesquine, hypocrite, menteuse, froide, arrogante. Tu as un sale caractère. Tu te crois au dessus de tout le monde. Oui, tu es super entraînée, tu connais les arts martiaux, tu manie bien les armes,tu as de bon réflexes. Mais pour te dire la vérité, je te trouve *détestables*.

-Tu as fini ? Tu m'as tout dis?

- On dirait que ça ne te fais rien. Pourquoi tu es aussi dure, froide , et méfiante?

-Depuis ma naissance j'ai toujours vécu dans le manoir ayant pour seule compagnie: mon père. Il n'a jamais accepté que je sorte. Les cours et les exams je les faisais tous à la maison. Je n'avais pas accès aux loisirs et aux réseaux sociaux. Vue que je n'avais aucun ami je m'ennuyais à en mourir. Les études n'ont jamais été mon truc. C'est là que mon père m'a initié au maniement des armes et aux arts-martiaux. Il m'a aussi transmis son caractère rude et déterminé. C'est pour cette raison.

- Mais ça ne justifie pas que tu m'ai abandonné comme Ça.

- Je suis très vindicative et mon père m'a toujours appris 02 choses . La première, ne jamais compter que sur soit et la seconde, ne jamais hésiter à mentir, trahir ou même tromper lorsque c'est nécessaire.

-Eh bah , ton père a fait de toi une personne amère et cynique. Ton caractère et ton physique ne font vraiment pas la paire.

-Pourquoi dis tu cela?

- Alicia, j'ai escaladé la barrière haute et épaisse de ton manoir, je suis entré chez toi fermant les yeux sur tous les dangers que je courais. Pourquoi penses-tu que j'ai fais cela? Tu es belle , tu as la peau toute blanche, les yeux verts , le regard intense , les lèvres pulpeuses, le corps si bien formé. Tu es parfaite Quoi?

-C'est vraiment ce que tu penses de Moi?

-Bienévidemment que oui. Alicia.....

-Oui Kevin.... repondit-elle en entrelassant ses doigts dans les miens.

- Je t'aime.

- Mais tu peux pas m'aimer. Tu as toi même dis que je suis arrogante, mesquine, amère, détestable Quoi?

- Mais c'est pas Moi qui choisit. C'est mon coeur ne jure que par toi. Et je te jure que si l'on s'en sort vivant , je te demanderai de sortir avec moi.

- Ok Kevin. Je ne pense pas mérité les sentiments d'une personne aussi bonne que toi.

-Tu mérites cela et encore plus. Dis-je en lui caressant les cheveux. Qu'est ce qu'il y'a, tu pleures Alicia-carolina ? J'ai dis un truc qui t'a blessé ?

- Non non Kevin. C'est pas cela. Dit-elle précipitamment en essuyant ses larmes. C'est juste que tu es doué avec les mots. Ce que tu m'as dis a fait fondre mon cœur. Dit-elle en pleurant de nouveau.

Quelques minutes plus tard , nous étions les deux allongés sur le sol dur et sec, regardant le plafond dans la rêverie. Lorsque la main d'Alicia frola mes cheveux accidentellement.

-Qu'il y'a t'il Kevin? T'as sommeil ?

- Un peu. Je pensais juste que j'ai toujours rêvé de ce moment où je t'avouerais mes sentiments et à présent je suis sur un petit nuage . Et toi tu as envie de dormir?

- Non. Je culpabilise juste. Je m'en veux de t'avoir menti et laissé ici. J'ai bien mérité ce qui m'est arrivé.

-Ne dis pas cela et ne culpabilise plus. Viens par là....lui dis-je en accompagnant mes mots d Un signe de la main et de la tête.

-Quoi? Demanda t-elle perplexe.

-Allez viens. Je ne vais pas te manger quand même. Quoi que , ce ne serait pas plus mal.

-Toi alors , tu n'en loupe pas une..... Dit-elle en se rapprochant de moi. Assez près pour qu'entre nos deux corps , il n'y'ait plus que nos vêtements. Au contact de son corps , tout le mien frémit d'excitation et de plaisir.

- Ton corps est devenu chaud et ton visage tout rouge. Dit-elle en tatant mon visage. Tu es sur que tout va bien?

-Hummm......Oui. juste que tu es très très proche de moi et ça me trouble un peu.

-<Éclate de rire!>

- Mais pourquoi tu dis? Arrêtes!

-C'est toi qui m'amuse. Tu es tellement sensible et émotif.

- Et tu n'aimes Pas?

-T u veux rire? Au contraire , j'adore ta personnalité et ton caractère. Dit elle en esquissant un petit sourire. Tu es tellement différent de mon père.

-Ça ne m'étonne pas le moins du monde .

- Mon père est un homme Dur, sévère, très arrogant certe, mais il est le meilleur dans son domaine. Il a cumulé un nombre incalculable prix, de médaille et distinctions. Mon père c'est mon héro. Je veux être colonel tout comme lui.

- Mais tu es toujours enfermée dans le manoir, tu ne sors jamais.

- Mon père m'as dis que je le pourrai lorsque j'aurai dix-huit ans.

- Mais pourquoi tant de restrictions, d'interdictions? Tu es loin d'être fragile pour qu'il te protège ainsi.

-Tu sais Kevin, j'ai l'impression que mon père a peur.

- De Quoi?

- Je ne sais pas. Je me pose la question.

- Il faut vraiment que tu sortes . L'extérieur est génial. Tu vas à l'école, tu rencontres des personnes différentes tous les jours. Tu peux aller au ciné, à l'opéra, manger une glace après une longue et rude journée de cours. Faire du shopping. En passant, quand et où achètes tu tes vêtements ?

-C'est toujours mon père qui les achète.

-Tu sais , j'aimerai aller faire du shopping avec toi un de ces jours.

- Mais regardez moi ces deux amoureux. J'ai été jeune moi aussi. J'ai moi aussi connu l'amour. Profitez-en le temps que ça dure car, c'est une euphorie éphémère.

- On vous a pas demandé de nous conter vos péripéties amoureuses.

-Tu n'as vraiment peur de rien toi. C'est pas pour toi que je suis là. Dit calavéro pendant que Gonzales qui avait néttoyé sa blessure à la lèvre ouvrit le côté des menottes qui était relié à l'armoire avant de le faire se lever.

- Mais vous lui voulez Quoi? Demanda Alicia.

-Calme toi. Ton amoureux va revenir saint et sauf. Dit Calavero avant de sortir avec Gonzales.

la fille du colonel : mon amour impossible Tome 1 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant