L'avenir dans les étoiles

NOUS SOMMES SOUVENT NOS PROPRES PRISONS (42)

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Hello ! J'ai promis à une fidèle lectrice que je publierais le chapitre 42 si je finissais le 59 ce soir, en pensant que j'aimais trop le 42, mais en fait après vérification, c'est le 43 que j'ai kiffé écrire, j'ai confondu, sorry. Du coup comme je finis le 59 en ce moment-même, voici le 42 comme promis (par contre désolée ma quiche c'est pas celui dont je te parlais >< lui c'est pas du tout différent des autres en terme d'écriture !) Le 43 arrive bientôt (j'imagine!) et j'espère que vous aimerez le lire comme j'ai aimé l'écrire ! <3
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Dans la lumière douce du matin qui pénétrait à travers les fenêtres de l'antique laboratoire attenant à l'infirmerie, Gared observait Neville dans une admiration silencieuse. À vingt-trois ans à peine, Neville dégageait une aura de confiance et de compétence qui captivait Gared depuis la première fois qu'il l'avait vu, et maintenait qu'il s'en liait elle en devenait presque palpable.

Le mordu se tenait devant la veilum, manipulant la fleur avec une habileté impressionnante. Chaque geste était empreint d'une grâce naturelle, et Gared ne pouvait détacher ses yeux de la scène qui se déroulait devant lui. L'atmosphère lui semblait chargée, calfeutrée dans un silence qui n'était en rien étrange. Teàrlach ne disait rien, il fixait intensément les doigts habiles de l'ex-sorcier, et le lycan sentait que la communication entre Neville et lui se faisait sans mots. Un échange silencieux comprenant compréhension botanique et de confiance professionnelle semblait les animer, et cela fascinait le jeune homme au plus haut point.

Alors que Neville extrayait soigneusement le pollen luminescent de la veilum, pour en déposer une partie sur le mortier de cristal, Gared pouvait sentir son cœur battre un peu plus vite. Il avait l'impression que l'homme entrait en relation avec la Nature elle-même, comme s'il pouvait ressentir l'âme-même de chaque plante qu'il touchait. La situation était sérieuse.
Ils avaient renoncé au cours de ce matin afin d'octroyer ce temps à concocter cette potion, censée soigner le grave empoisonnement dont les ondines peinaient à se remettre. Gared savait que Neville avait l'habileté nécessaire pour transformer la veilum en un remède puissant, cela induisait une certaine – et responsable – tension, mais cela ne faisait que renforcer son admiration pour lui, encore davantage.

Malgré la gravité de la situation, la pièce vibrait d'une énergie paisible et captivante alors que Neville versait un liquide clair dans le mortier, un geste qui sembla déclencher une réaction magique. La veilum s'homogénéisait, diffusant une lueur pâle et envoûtante qui éclairait la pièce d'une aura mystique. Tandis que la veilum réagissait à l'ajout du liquide, Gared ressentait l'accroissement de l'anticipation dans l'air. Cette potion était leur plus grand espoir pour sortir le sanctuaire de ce mauvais pas, et le lycan ne pouvait ôter ses yeux de l'homme qui semblait concentrer tout son être dans la réalisation de cette tâche. Chaque mouvement de Neville l'envoutait. Parfois même leurs regards se croisaient une demi-seconde, et alors son cœur ratait un battement, pourtant Neville ne se déconcentrait pas, il souriait rapidement et recentrait son attention sur les pétales luminescents de la fleur. Teàrlach n'intervenait presque pas ; le mordu n'avait pas besoin d'aide, il savait parfaitement ce qu'il faisait.

Alors que la potion prenait forme, Gared sentait l'espoir grandir en lui. Et quelque chose d'autre, plus de l'ordre de la fierté. Il savait que cette potion, née de l'habileté et de la détermination de Neville, validerait in fine la place de ce nouveau lycan dans la meute, et dans tout le sanctuaire. Pourtant, il savait que le gryffondor ne faisait pas cela dans ce but. Et dans ce moment crucial, à cette simple pensée, l'adoration de Gared pour Neville atteignit un pic, reconnaissant non seulement ses compétences, mais aussi son dévouement à aider les autres.