PERSONNE NE DOIT VOIR LES ÂMES DANSER (44)

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Et ça y est, l'écriture touche à sa fin ! Trop contente d'avoir réussi à être si productive, d'ici ce weekend vous aurez la fin ✨ j'ai si hâte d'avoir vos retours ! Je vous laisse avec ce moment crucial... 🤭

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- C'est impossible... murmura Cayley une main portée à sa bouche

Ses yeux s'emplissaient de larmes à mesure que Drago avait l'impression de se décomposer de l'intérieur. Maladroitement, à moitié à quatre pattes, Hermione tentait de s'approcher de lui, mais il ne pouvait y prêter la moindre attention, tout occupé qu'il était à fixer le centaure dans l'attente d'une sentence qu'il lui interdisait de prononcer. Firenze se montrait obéissant, il fixait le corps inanimé du sorcier sans dire un mot, conservant son expression sobre qui le caractérisait tant. De son côté Drago ne pouvait se résoudre à le regarder, craignant trop de lire sur ses traits pâles et immobiles la mort.
Cela ne pouvait pas être réel. Cayley l'avait dit : c'était impossible.

Firenze ne pouvait pas être négligent, traître, trompeur.
Les gryffondors ne pouvaient pas être inefficaces, lâches, ignorants.
Drago ne pouvait pas être lent, aveugle, inutile.
Harry ne pouvait pas être mort.

Rien de tout cela ne pouvait être.
Alors à quoi tout cela rimait-il ? Pourquoi restait-il si immobile ? Pourquoi restait-il si froid ? Pourquoi... ?

- Parce qu'il faut en passer par là.

La voix calme et frêle de Naylea retentit à l'orée de la pièce.

- Grand-Mère ? s'étonna Cayley l'expression stupéfaite en s'écartant pout la laisser passer

La matriarche des elfes entra alors, elle marchait lentement, les deux mains appuyées fermement sur un épais bâton d'un bois aux reflets d'argent. Elle commença à traverser la petite salle sous les regards silencieux des sorciers et des lycans présents, jusqu'à ce que Cayley sursautât et qu'elle quittât précipitamment le giron de Noreen pour atteindre sa grand-mère, s'apprêtant sans aucun doute à lui proposer de l'aider dans ses déplacements aveugles. Incapable de la laisser partir si loin d'elle, Noreen lui emboîta le pas avec lenteur.

- Grand-Mère, réitéra Cayley en lui posant une main délicate sur l'avant-bras, Laissez-moi vous aider. C'est déjà un miracle que vous soyez arrivée jusqu'ici indemne !

Naylea tourna alors ses yeux vitreux vers Cayley, et tendit à elle un bras tremblotant jusqu'à poser sa vieille main sur le cœur de sa petite-fille.

- Ma douce enfant, je ne mesure le bonheur de ma longue existence qu'à la joie d'avoir pu être de tes proches, lui confia-t-elle dans un murmure bienveillant

Elle descendit alors sa main qu'elle appuya sur le bas-ventre de l'elfe sans que ses yeux ne cessassent de rester ouverts dans le vide, Cayley la fixait de ses grands yeux bleus aussi inquiets qu'ils pouvaient l'être :

- Cayley, tu es l'avenir de notre race, concéda-t-elle enfin les traits heureux

Alors la jeune femme hoqueta entre la surprise et l'émotion, et Naylea retira sa main pour se défaire d'un pendentif de quartz blanc. Cayley, malgré son émotion palpable, resta digne ; elle baissa le cou et la matriarche lui passa le bijou autour de la tête.

- Notre peuple a là la plus audacieuse des dirigeantes, commenta la vieille elfe en recentrant ses dix doigts sur la canne de bois

- Vous étiez une bénédiction pour nous tous, jamais je... douta soudainement la jeune elfe en s'accrochant à la petite pierre qui lui tombait maintenant sur la poitrine

L'avenir dans les étoilesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant