Chapitre 2: De rêves à réalité

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3h46 Appartement de Rosalie

Je marchais sur la pointe des pieds, je peux pas me permettre de faire du bruit et de réveiller papa et maman,

-tu fous quoi debout hein?
-pardon maman j était juste partie faire ..
-J'EN AI DE RIEN A FOUTRE !Tu sais se que tu as fait Rosalie ?T AS GÂCHÉ MA VIE !JE REGRETTE TELLEMENT DE NE PAS T'AVOIR AVORTÉE! Regarde à cause de toi ton père ne me regarde même plus !

Maman m'avait crier dessus pendant 1h je crois.Mes joues étaient humides et très rouges, elle me tirait fort les cheveux pour me traîner à ma chambre, sa faisait mal mais si je le disait sa allait être pire, sa veut dire quoi avorté ? Pourquoi est-elle en colère ?J'étais juste partie au toilette! Pourquoi sent-elle bizarre ?..

Je me réveilla en sursaut, l'angoisse était bien présente elle rongeait mon corps, elle voulait tout simplement me rappeler mes douleurs d enfances. Je n'avais 6ans et je me demandais se qu'été l'avortement, j'était trop jeune pour comprendre que ma mère regretté sincèrement de m'avoir donné la vie.

Oh maman tu es un monstre.

Ce jour la elle m'avait laissé un cadeau empoisonné sur la peau, ces cicatrices de cigarettes étaient encore visibles dans le creux de mon dos. Ces cicatrices me répugnait j'étais monstrueuse. Les larmes coulaient le long de mes joues, je n'arrivais à peine à respirer, ma gorge était nouée. Comment pouvait-on faire sa à son propre enfant?

Une rose

Les coups à ma porte devenaient de plus en plus fort qu ils me firent redescendre sur terre et oublier l'espace d'un instant pourquoi je pleurais. Je pris mon courage à deux mains et ouvrit ma porte,

-Eh Rosalie tu vas bien ? Les murs sont fins je t ai entendu. Encore une crise ?

C'était Samuel, mon voisin, il a pour habitude de dormir très tard et de venir m'aidé lors de mes crises d angoisses, il savait à peut près tout de moi tout comme Coraline.

-Oui tout vas bien, le mensonge était visible à plus de 10 kilomètres sur mon visage, il me prit dans ses bras , il savait que cela me rassurée.

Fallait qu il soit la plus tôt lui genre au collège ?

-Merci..ma voix était encore tremblante lorsqu'il décida de me préparer un chocolat chaud avec plus de guimauves que de chocolat chaud mais il savait que je les préférés comme sa
-Alors ,sa te remonte le moral ? Prononça t il d une voix rassurante
-Oui merci, si tu n'était pas là, je crois que je ne serais plus là depuis longtemps Sam
-ne dit pas de bêtises, viens me voir si tu as un soucis d'accord ?
-A vos ordres monsieur le super héro!

Pour l'embêter comme à mon habitude, je me mis à fredonner le générique de SamSam suivit du générique de Sam le pompier. Il partit en ricanant, me laissant seule avec la solitude encore une fois

Il est canon en vrai ?
Non.

Je répartis dormir avec mon fidèle doudou, sans lui je ne pourrais pas dormir, tout mes amis le trouvait terifiant mais moi je l'aimais c'était mon doudou celui qui était là depuis le début.

Avoue il fait peur un peu ?
La ferme

Samedi 14h35, café près de l université

Il y a du monde aujourd'hui, la reprise des cours a fait venir plus de monde pour les révisions ou les retrouvailles en tout genre, je slalomais entre les gens pour apporter les commandes,

-Eh toi la serveuse ! Me siffla un client, quand est-ce que tu vas apprendre à faire ton travail correctement putain ?! J ai demandé un café pas un cappuchino merde !
-Je suis terriblement désolé monsieur, je vais vous changer votre commande,

Enculer.

-Vous voyez c'est pour sa les femmes ne devraient pas travailler franchement !Tu devrais être à la maison avec les enfants.

Ces phrases misogyne et sexiste me restait en travers de la gorge, je lui apporta son café sans un mot, tout le monde me regarder et cela m'énervée au plus haut point mais je ne disais rien, l'homme rigolais, fière de son attitude des années 50 en se moquant ouvertement de moi quand tout à coup un homme se leva pour parler au vieux con qui m'avait manqué de respect, il était impressionnant mais il était aussi terrifiant,

-Qui vous as permis de parler à cette demoiselle comme ça? Vous n'êtes qu' une pauvre merde insignifiante, le monde tournerai pareil avec ou sans vous, sauf que sans elle, ce café aurait énormément de mal à bien fonctionner.

L'homme restait bouche bée, il n m'osait plus parler

-Merci monsieur..

J'avais à peine vue son visage et à peine eu le temps de le remercier qu'il était déjà parti comme si j'était un contre temps dans son organisation du jour.
Sans dire un mot l'homme aigris répartit, laissant un pourboire près de sa tasse, je ne savais même plus comment parler mais je me demandais que deux choses : Qui était cet homme et pourquoi m'avait-il aider ?

MI ROSAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant