Je suis en vie.

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Quatre heure du matin,
Je n'y trouve jamais ma faim,
Aucune rassasions,
À toutes ces explications de toutes ces « lessons » .

Les yeux brûlant devant l'écran,
Vers un sommeil lent,
Je n'arrive pas à lâcher cette lumière bleu,
Je sais que je pourrais écrire bien mieux,
Mais je dois laisser l'inspiration,
Me retrouver près de la raison.

En fermant mes yeux,
J'aperçois ma vie entière,
Tel un « flash » devant mes orbites,
J'ai vu à quoi je me résumais.
Ce que je représentais.
D'un sourire et d'une larme,
J'ai le pressentiment d'avoir toujours vécus,
Auprès des autres corps encore chaud.
Ceux qui n'avaient pas encore crevé.
Simplement pour remplir cette solitude.

J'ai compris qu'il me faudrait plus qu'un océan,
Pour remplir cette solitude mortuaire.
Qu'aucun liquide d'amour ou de compassion,
Ne pourrait rassasier cette soif.
L'étancher.
Non rien ne pourrait.
Et je devrais en vivre ainsi.

Et alors que je me croyais seule,
Je me suis rappeler de tous ces moments,
Ceux temporaires,
Mais plaisants.
Ceux remplit d'amour réel.
D'exaltation.

Je me suis rappeler,
Que je n'étais qu'humaine.
Que mes malheurs et mes pleurs,
Partait comme la pluie suivait les nuages.
Qu'elle dissipait lorsque le vent les poussait.
Que les rayons du soleil toucheraient ma peau,
Une autre fois.
Qu'elle n'était pas dite ainsi.
Que les choses fluctuent,
Changent.

Je me suis rappeler que mes cris,
Un jour,
Caresseront mes choix.
Qu'ils me chuchoteront,
Ces décisions que je prendrais par pur survie.
L'être humain n'a plus à s'inquiéter d'une survie physique.
Généralement.
Il doit survivre émotionnellement.
Une si belle évolution.
Avec faille,
Tel la nature le voulu.

Les rires,
Les rages,
Les larmes,
Les nuits comme celle-ci,
Me rappelleront,
Que je vis.
Que je suis en vie.

Que je le suis encore.

Am Ende gibt es keine. Es gibt nur Hoffnung.Where stories live. Discover now