Benimaru x Oc

Chapitre 3

PDV MITSUKI

L'ouïe fut le premier de mes sens à se manifester. De vagues songs de voix me sortirent rapidement de mon évanouissement.

Je me demandai d'où pouvaient-ils bien venir ?

J'ouvris les yeux doucement pour pas que le soleil ne m'éblouisse. Puis quand je vis que devant moi, me regardaient quatre kijins, un goblin et un humain, je me levai d'un bond et m'accroupis sur le lit dans lequel j'étais allongé il y a à peine 1 seconde. Je mis mes mains devant moi, en position de défense, pour me protéger.

J'observai rapidement la pièce. J'étais dans une sorte de petite cabane, avec une fenêtre et une porte, toutes deux fermées. Elle n'était remplie que par un lit, celui sur lequel je suis, un bureau, et quelques meubles. Un de ceux-ci était ouvert. On pouvait apercevoir des médicaments et des potions toutes bien classées et ordonnées.

C'est bizarre, je suis pourtant sûre qu'il n'y a pas si longtemps que ça j'étais allongée contre un arbre, dans la forêt. Je ne me rappelle pas avoir changé de place.

Les différents monstres me regardaient tous. Ils n'avaient pas un regard menaçant. Une des kijin avait sur elle une sorte de blouse blanche d'infirmière. Trois d'eux étaient armés et moi je suis blessée. Il ne vaut mieux pas que j'engage un combat. Il est plus sûr d'essayer de parler tranquillement.

Moi : Je suis où là ? Qui êtes-vous ?

L'infirmière : Enchantée, je m'appelle Shuna. *courbette* Ne vous en faites pas, nous n'avons aucunement l'intention de vous attaquer. Hakurô et Gobuta *les désigne de la main*, qui s'entraînaient dans la forêt, vous ont aperçue, allongée contre un arbre. Vous étiez grièvement blessée et inconsciente. Mais en plus de tout cela, vous étiez seule. Ils ont donc décidé de vous ramener ici.

Le prénommé Hakurô : Pardonnez mon impolitesse. *courbette* C'est moi avant Gobuta qui ai décidé de vous ramener. Ici, nous sommes à Tempest, le pays des monstres. Vous y êtes donc en sécurité ne vous en faites pas.

Ils avaient tous les deux l'air sincère. Je me détendis un peu. Bizarrement, je les croyais quand ils disaient qu'ils ne voulaient pas m'attaquer.

Je dis que je me détends, mais l'humain attire mon intention. Ce n'est pas censé être un pays de monstre ? Il dégage un aura plutôt puissant pour un simple homme...

Hakurô : Cela vous dérangerait-il que je vous pose quelques questions ?

Moi : Non, allez-y. Mais avant j'aimerai en savoir plus sur cette ville de monstre.

L'humain s'avança. Alors qu'il s'apprêtait sûrement à parler, par réflexe, je me remis en position de défense. Il ne m'inspire pas du tout confiance. Ma réaction ne plue apparemment pas trop au deux derniers kijins, qui protégèrent l'homme, en se mettant devant lui. Ça ne me plaît pas du tout. Ils me regardaient tous les deux d'un regard menacent.

Celui aux cheveux rouge : *ton sec* Qu'est ce que vous voulez faire à seigneur Limule ? Vous ne l'approcherez pas !

Seigneur ? Il l'appelle seigneur ? Je dois rêver, un pauvre humain ne peut pas être le "seigneur" d'une ville de monstre. On marche sur la tête ici, c'est pas possible.