Chapitre 3

1 0 0
                                    

Cela faisait une semaine que Prométhée les avait amenés chez lui et elle en avait appris un peu plus sur son mentor. Premièrement, il n’aimait pas beaucoup s’étaler sur sa vie, en suite c’était un homme plutôt patient qui répondait aux questions qui ne le concernait pas directement, et qu’il connaissait tout un florilège d'insultes après qu’elle lui ai malheureusement dit que Zeus était un dieu généreux. Elle s’était alors promis de ne plus jamais citer son nom en sa présence et de se renseigner sur leur histoire en commun. Elle apprit aussi qu’il avait trois frères. Atlas, Épiméthée et Ménétios, mais ce dernier était emprisonné au tartare et d’après lui c’était une bonne chose. Vu comment il en parlait, elle n’osa pas poser la question de savoir pourquoi. Il disposait d’une salle de combat avec des mannequins et des agrès. C’était un bon entraîneur qui exigeait beaucoup de résultats. Un matin, elle avait essayé de le surprendre en arrivant sans faire de bruit et se jetant sur son dos. La violence de sa réaction l’avait surprise. Il lui avait attrapé le bras, l’avait jetée à travers la pièce et lui avait hurlé de ne plus jamais le toucher. Depuis cet épisode, il s’était calfeutré dans son bureau. Un jour il vint toquer à sa porte. 

Je dois sortir, veux-tu m'accompagner ? Il avait l'air hésitant et regardait le sol plutôt qu’elle. Une sortie lui aurait fait le plus grand bien, pensa-t-elle. 

Avec plaisir, j’enfile un jean, un tee-shirt et une veste et j’arrive. A peine avait elle dit ça qu’il avait refermé la porte, elle l’entendit dir dans le couloir

Je t’attends dans l’entrée. Il agissait à certains moments comme s’il avait peur qu’elle le morde. 

Une fois prête, elle le trouva devant la porte d’entrée à faire les cent pas, d’un air agacé. 

Désolée de t’avoir fait attendre. Il leva les yeux, puis sur un hochement de tête, il ouvrit la porte, et s’effaça pour la laisser passer. Une viper était garée dans la cour et Amara un sifflement admiratif. 

Waouw, c’est une belle dame que voilà. Il eut l'air d’apprécier son commentaire, car il eut un sourire en coin tout en lui lançant une oeillade pétillante.

Après dix minutes de conduite où elle vit sa vie défiler, elle remercia tous les dieux qu’elle connaissait d'être encore en vie, et c’est tremblante qu’elle sortit de la voiture. 

Est ce qu’il t’arrive de suivre les limitations de vitesses? Lui demanda-t-elle quand il vint à sa hauteur. 

Les limitations de vitesse sont juste faites pour ceux qui ont le permis. Sa réponse la cloua sur place, et il s’en alla mort de rire. 

Ce n’est pas drôle, j’ai eu la peur de ma vie!

Tu es en vie bébé. Depuis qu’elle était chez lui, c’était la première fois qu’il s’autorisait ce genre de familiarités. C’est étonnant, mais pas déplaisant, songea-t-elle.         

Il l’a conduisi dans une guinguette de bord de plage où la terrasse était bondée, puis parlant rapidement avec le serveur, ils s'assirent à une table à l’écart. A son attitude nerveuse, il lui sembla qu’il attendait quelqu’un. Après un silence pesant, son visage s’éclaira, et il fit signe à quelqu’un derrière elle. C’était un jeune homme aussi grand que prométhée, ses cheveux étaient noir et coupés très court. Il avait la peau halé de ceux qui passent beaucoup de temps au soleil. Il avait les yeux de couleur or claire, et quand il l’a vit, lui adressa un magnifique sourir. 

Amara! Quand mon père m'a dit que tu étais là, j’ai eu beaucoup de mal à le croire. Ça fait si longtemps. Puis sans qu’elle puisse dire quoi que ce soit, il la serra dans ses bras dans une étreinte ferme et chaleureuse. Quand il l’a lâcha, elle le regarda sans comprendre.

La DestructriceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant