Chapitre 7

4 0 0
                                    

Pronoia s’était téléportée au tartare dans les appartements de Typhon. Il n’était nulle part, alors elle alla jusqu’à la chambre. Allongé dans son lit, il dormait. Elle prit le temps de l’admirer. On aurait dit que son corps avait été sculpté dans le marbre sombre tellement il était parfait, un de ses bras était remonté sous sa tête, dévoilant ses muscles impressionnant même au repos. Sa peau était halé. Sous le nombril, une ligne de poils naissait et disparaissait sous le drap qui lui collait à la peau tellement il était fin, dévoilant qu’il était extrêmement bien membré. Paisiblement endormi et meme les yeux fermés on devinait que leur couleur était d’un noir d’encre tout comme ses cheveux qui encardraient son visage, son nez était droit, parfait et ses lèvres pleines esquissait un leger sourir. Prenant une inspiration, le poignard à la main, elle se pencha au-dessus de lui. Soudain il ouvrit les yeux, lui attrapa le poignet d’une main et lui enserra la taille de l’autre, la fit basculer au-dessus de lui puis pesa sur elle de son corps. Son regard intense la transperça, mais elle ne baissa pas les yeux.

Tu en as mis du temps. Je commençais à m’impatienter. Sa voix grave déclencha des frissons dans tout son corps. 

Ça n'a pas été facile, mais je l’ai. Dit-elle dans un sourire, lui donnant le poignard. 

Le prenant, il regarda la lame olympienne scintiller. Le métal froid vibrant était le seul à pouvoir tuer un dieu. Dans un sourir satisfait, il le déposa sur la commode à coté de son lit et reporta son attention sur la femme sous lui. Son parfum de lilas l’enivrait et ses courbes généreuses pressées contre son corps l'excitait. Il n’était pas homme à céder aux femmes, c’était plutôt elles qui faisaient des pieds et des mains pour attirer son attention. Mais celle-là était différente. Sa nature belliqueuse lui plaisait. Dès leur première rencontre elle lui avait tenu tête sans ciller et s’était refusé à lui. Il avait dû batailler pour réussir à la mettre dans son lit. Elle qui partageait son ambition et sa haine de Zeus, voulait le voir mort et les autres dieux à ses pieds la vénérant comme une reine. Mais plus encore que le roi des dieux, elle vouait une haine viscérale pour son ancien mari, Prométhée. Il enfouit son visage dans son cou et se pressa contre elle. Passant les bras autour de ses épaules, elle planta ses ongles dans son dos, enfonçant la tête dans l’oreiller. Il grogna contre son oreille, savourant les sensations que faisaient naître ses griffures. Les mains de Pronoia descendirent dans son dos, puis sur ses fesses nues et l’attira contre son bassin. Son érection avait atteint de tels proportions qu’une fille normale serait partie en courant effrayée, mais pas elle. Non, elle était avide de le sentir. Excité par ses caresses, il se redressa et déchira son chemisier et prit ses seins opulents dans ses mains dans lesquels ils se moulaient si bien. Caressant leur pointes de ses pousses, il regarda le plaisir monter en elle. Ni tenant plus, il aspira l’un de ses tétons, le titillant de langue jusqu’à ce qu’elle gémisse. Il dégrafa les boutons de son pantalon qu’il envoya au travers de la pièce suivi de sa culotte et sans plus attendre la pénétra avec force dans un grognement. Nouant ses jambes autour de sa taille, elle cambra les reins et gémissait de plus en plus fort au fur que les vagues de plaisir montait en elle. Quand l’orgasme la prit elle cria en tordant les draps entre ses mains suivie de typhon, qui hurla en se cambrant. Reprenant son souffle, il la regarda en souriant et posa sa main autour de son cou et serra. Surprise, elle ne put que le regarder sans comprendre. Il serrait tellement fort que son visage devenait rouge et ses yeux étaient exorbités, il lui dit à l'oreille.

Si tu t'avises encore une fois de t’en prendre à ma fille, malgré tout l’amour que je te porte, je te tue. Elle hocha la tête, alors il la relâcha. Elle reprit bruyamment son souffle et toussa. 

Pourquoi tout à coup tu t'intéresse à elle ? Dit-elle au bout d’un moment. 

Je ne m’intéresse pas tout à coup à elle, Je n’ai jamais demandé à ce qu’elle soit sacrifiée tout ce temps. Car vois-tu, si Hécate ne s’était pas enfuie avec notre bébé, Amara aurait déjà tué Zeus et toi et moi serions déjà les maîtres de l’Olympe. Après ça Jasper devait faire en sorte qu’elle vienne à moi, mais cet imbécile s’est imaginé qu’il pouvait siphonner ses pouvoirs en la tuant de plus en plus et à cherché à me doubler. Pronoia resta interdite.

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Mar 21 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

La DestructriceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant