Chapitre 6

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550 AV Jésus CHRIST GRÈCE.

Amara avait réussi à échapper à sa nourrice, et s’était calé confortablement contre le saule au bord de la rivière. Comme chaque année, elle attendait son ami. Elle avait toujours attendu ces rendez-vous avec impatience, mais aujourd’hui c’était un jour particulier. Dans un mois elle aurait 20 ans et le même jour aurait lieu ses noces avec un homme que sa mère lui avait choisi. Elle avait hâte de lui en parler. Elle regardait les rayons du soleil se refléter sur l’eau le cœur lourd quand une voix retentit derrière elle. 

Bonjour princesse, Tu es en avance. Elle se jeta dans ses bras et se mit à pleurer. Qui a t-il ma fleur ? Il la serra contre lui humant le parfum de ses cheveux, troublé par ses larmes.

J’ai appris ce matin que le jour de mes 20 ans, je serais mariée à ce Prométhée, je ne le connais pas. 

La douleur dans son cœur fut si forte qu’il retint son souffle. Il savait pourtant qu’il n’avait pas la droit d'être là avec elle, encore moins de la souiller de ses bras, mais cela avait été plus fort que lui. La curiosité l’avait poussé à savoir qui elle était et sans qu’il n’y prenne garde au fil des années, elle lui avait volé son cœur. Quel comble que la femme qu’il aimait soit la promise de son frère.

Ne pleure pas. Il est normal qu’un jour tu doive te marier. Il saura t’aimer à ta juste valeur, et prendre soin de toi. Je suis sûr que tu l'aimeras en retour mon soleil. Elle recula vivement, le visage trempé de larmes. 

Non! Je ne veux pas de lui et encore moins l’aimer! C’est toi que je veux! Il resta silencieux, choqué par sa déclaration. 

Amara, ma douce. Tu ne peux pas dire ça. Non, tu ne peux pas m’aimer. Je ne suis pas digne de toi. Je ne suis pas celui que tu crois. 

Je me fiche de ce que tu as pu faire, où de qui tu as pu être. Si je dois être malheureuse toute ma vie alors, je veux être heureuse aujourd’hui. Le regardant droit dans les yeux elle dégrafa sa robe, qui tomba au sol lui exposant sa nuditée. Hypnotisé par son corps, il du se faire violence pour reculer d’un pas et la regarder dans les yeux. 

Amara, je t’en prie. Ne me demande pas ça. Je n’ai aucun droit de te souiller. Je ne suis qu’un être méprisable. Elle s'avança et lui prit la main qu’elle posa sur son sein au niveau de son cœur.

Écoute le Ménétios. C’est pour toi que bat mon cœur. Puis, se dressant sur la pointe des pieds, elle l’embrassa. 

Sa dernière parcelle de volonté  vola en éclat et il l'allongea sur l’herbe. Son cœur battait si vite dans sa poitrine qu’il avait l’impression qu’il allait en sortir. Il avait rêvé ce moment, tellement souhaité qu’elle lui dise qu’elle partageait l’amour qu’il avait pour elle. Il ne voulait pas lui faire la mourre qu’une fois, mais tous les jours de son existence. Faire d’elle sa femme. Il réalisa soudain que c’était impossible. Son âme ne lui appartenait plus, il l’avait vendu il y à des années pour un semblant de liberté. Il ne pouvait prétendre la vouloir. Il était un paria, un traître. Il avait été déchu sans aucun espoir de retrouver son statut. Elle s’activait sur ses vêtements, cherchant à lui ôter sa chemise. Il lui prit la main et y déposa de petit baiser. 

Laisse moi faire mon coeur. 

Il entreprit de goûter son corps, il commença par son cou puis glissant sur sa poitrine, titillant ses tétons gonflés par le plaisir déclenchant des frissons sur sa peau. Les mains glissées dans ses cheveux, elle se pensait au bord de l’extase quand il glissa ses doigts en elle. Poussant un cri de surprise, elle cambra les reins. 

La DestructriceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant