Chaque goute , telle une pluie de sang, s'ajoute à une symphonie macabre et impitoyable de sa vengeance. Vengeance pour la mort de son père. Vengeance contre ceux qui avaient détruit son clan. Le mafieux traçait une histoire teintée de rouge dans sa...
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/!\ Violence, torture.
Dans une pièce lugubre d'un sous-sol, un corps était ligoté sur la chaise centrale, le visage recouvert d'un tissu noir. C'était Felix reprenant doucement conscience. Sa vue était obscurcie par le drapé, il n'aperçevait que les silhouettes qui se mouvaient et les bourdonnements de voix lointaines. Où était-il ? Il réalisa enfin que l'endroit ne devait pas être chez lui, se rappelant de la veille où cet homme lui avait sauté dessus. Mais qui aurait pensé qu'en une fraction de seconde tout allait basculer, qu'il allait voir autant de haine dans les yeux de celui qui l'avait étranglé. De plus, est-il réellement en vie? Ça n'avait pas l'air d'être le cas.
— Enlève-lui son masque, ordonne une voix.
La lumière, bien que faible, blessa légèrement ses yeux tandis qu'on retirait le tissu noir couvrant son visage. Felix distingua un châtain musclé devant lui, avec une batte de baseball entre les mains. Il sentit son cœur s'emballer.
— Ah, tu es réveillé, mon mignon !
L'étudiant commençait à voir sa vision se clarifier alors que le châtain au tatouage sur le cou et les gardes le scrutaient, avec un sourire mauvais sur les lèvres.
— J'espère que tu as passé une bonne nuit à nouveau parmi nous !
— Q...qu'est-ce que je fais ici ?
— C'est nous qui devrait te poser qu'est-ce que tu fous derrière ce surnom de merde, "Solar" pouffe le petit musclé.
— Qu..quoi?
Le châtain se rapprocha, sa batte de baseball grattant le sol. Il s'arrêta juste devant lui, se baissant pour être à sa hauteur.
— Où est l'Oriex enfoiré de traître ?
— Je... je ne vois pas du tout de quoi vous parlez, répond t-il tremblante de peur et de paniqué.
— Ah oui?
— Je promets, Je ne sais pas de quoi vous parlez !
Le châtain appuya la batte contre son pied, le poids du métal s'enfonçant douloureusement et il grimaça dans un couinement de douleur.
— Et maintenant ?
Le blondinet grognait la douleur, l'impression qu'il allait lui casser quelques chose avec si peu de force.
— Si j'étais toi, j'ouvrirais la bouche, sinon tu risques de le regretter, dit-il en retirant la batte.
L'étudiant reprit son souffle, le pied rouge. Le châtain était très fort, et juste avec ce petit mouvement, Felix ne sentait presque plus son pied. Il tremblait, le cœur effrayé par la situation, redoutant ce qui allait suivre.
