Bratva : TOME 2 : Mon pire cauchemar [BoyXBoy]

Chapitre 29 - Tenir les rênes

~ Willow ~

Il me regarde avec compassion et répond :
— Il est encore trop tôt pour que je te livre ce genre d'informations...
— Tes émotions pourraient altérer tes actes... Explique-t-il ensuite

Même si cela me contrarie, je dois admettre qu'il n'a pas tort.

— Ce qu'il faut d'abord que tu saches c'est que ton rôle sera essentiel à l'organisation !
— Et qu'est-ce que ça veut dire exactement ? M'intrigué-je
— Que tu seras chargé de superviser l'import-export des Podolskaïa... De sa production à son acheminement jusqu'à la livraison...
— Et on parle de quelles marchandises ? Demandé-je, conscient des côtés illégaux
— Tu le découvriras en temps voulu...
— Très bien... Murmuré-je

Il contemple un court instant ses mains avant de se redresser et de dire :

— Je sais que tout ça te paraîtra peut-être immoral car tu n'as jamais eu à gérer de telles activités, tout comme je sais que tu ne seras pas aussi formé que pouvait l'être Pablo, mais je pense que c'est exactement ce qu'il voulait...

Sa phrase provoque en moi une vague d'émotions mais je le cache en lui adressant un simple sourire timide.

— Tu auras sous tes ordres une horde d'hommes qualifiés, qui te rendront des comptes à chaque étape et qui n'agiront qu'après tes ordres ! J'en ai déjà parlé avec eux et ils sont tous enthousiastes à l'idée de te rencontrer de nouveau !

Je souris en entendant cela, puis une interrogation se pose.

— De nouveau ?!
— La plupart était là, la dernière fois, au bar ! Explique-t-il
— Oh... D'accord...

            Escortés par deux voitures, à l'avant et à l'arrière de la nôtre, nous nous arrêtons devant ce qui semble être une usine. Depuis l'entrée, on peut apercevoir, un peu plus bas, la demeure des Petrovski-Mendoza.

— Alors, prêt à rencontrer tes hommes ?! Me demande-t-il d'un grand sourire
— Oui... Affirmé-je, la boule au ventre
— Simplement un signe de tête. M'indique-t-il en chuchotant

Je le regarde avec interrogation, en espérant qu'il m'en dise plus, mais la porte en métal s'ouvre. De l'autre côté, des gardes, armés et vêtus de treillis militaire, nous attendent.

— Patron ! Me salue celui qui semble être le chef
— Bon... Commencé-je avant de me reprendre et de lui adresser un signe de tête
— Le général Reyes, il est à la tête de la sécurité !

            Je hoche la tête puis ce dernier me tourne le dos pour entamer la marche. Dès son premier pas, les autres s'alignent de part et d'autre et me tirent leur révérence à mesure où j'avance, ce qui me met dans une position inconfortable. Nous prenons ensuite l'ascenseur, accompagnés de Bento et de deux des hommes d'Orassio, pour rejoindre le premier étage pendant que les autres restent au rez-de-chaussée.

— Je ne pourrais pas te présenter tout le monde mais il y a des personnes que tu dois connaître en priorité.
— Très bien !
— La première personne que je vais te présenter est la plus importante de ton réseau ! Le fait qu'elle soit polyglotte est son atout ! Sourit-il. Les clients lui font confiance alors fais en sorte de toujours t'entendre avec elle. Ricane-t-il
— D'accord ! Ricané-je nerveusement