Chapitre 12: Les Traversées de l'Inconnu, Éclat de pouvoir

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La salle commune des Serpentard bourdonnait d'activité, les premières années se pressant dans tous les sens pour s'approprier leur nouvel environnement, où règne une ambiance feutrée et élégante, reflétant l'essence même de la maison Serpentard.

Drago, prenant une certaine distance avec Clarissa en passant la porte, se dirigea vers ses amis regroupés dans un coin de la salle commune, des verres d'un liquide ambré à la main. Sans laisser transparaître le moindre signe d'hésitation, il laissa Clarissa sur place pour les rejoindre, plongeant dans l'animation de la soirée.

Clarissa ressentit alors quelque chose se briser en elle, une fissure dans la confiance fragile qu'elle avait commencé à tisser avec Drago. Mais elle prit sur elle, déterminée à ne pas laisser cette déception la submerger. Au lieu de cela, elle décida de faire le tour de la salle commune explorant chaque recoin de ce nouveau monde qui était désormais le sien.

Les murs de la salle commune étaient ornés de riches tapisseries vert émeraude, représentant souvent des serpents sinueux ou des scènes emblématiques de l'histoire de la maison. Des lustres en laiton suspendus au plafond diffusaient une lumière tamisée, créant une atmosphère mystique et envoûtante, avec des fauteuils confortables et des canapés en cuir sombre disposés autour d'une immense cheminée où crépitait un feu chaleureux. "Les élèves peuvent s'y détendre après une journée de cours, se plongeant dans leurs études ou discutant, pensa Clarissa.

Au fond de la salle, une grande table en bois massif se dressait majestueusement, et en faisait un endroit propice aux travaux de groupe.

Les fenêtres étroites offraient une vue sur les environs du château, plongeant la pièce dans une semi obscurité qui renforçait son caractère mystérieux.

"En somme, la salle commune de Serpentard est un lieu où l'ambiance sélecte et l'ambition règnent en maîtres, où les élèves de cette maison peuvent se réunir, tout en baignant dans une atmosphère empreinte de prestige et de tradition," se dit-elle.

Clarissa se rendit aux dortoirs qui étaient accessibles depuis la salle commune par un escalier en spirale taillé dans la pierre. Une fois descendus, elle découvrit un espace réservé à la maison Serpentard, imprégné de l'essence même de l'héritage de Salazar Serpentard

Les murs des dortoirs étaient revêtus de pierre grise et froide, donnant à la pièce une atmosphère à la fois robuste et intimidante. Des tentures vert émeraude accrochées ici et là, ornées de motifs serpentins qui rappellaient l'emblème de la maison. Les lits étaient disposés en rangées régulières le long des murs, chacun drapé de rideaux d'un vert profond pour offrir un semblant d'intimité à leurs occupants. Les matelas semblaient moelleux mais fermes, assurant un repos confortable aux élèves après une journée bien remplie de cours et d'intrigues. Des tables de chevet en bois sombre placées à côté de chaque lit, où les élèves peuvent poser leurs affaires personnelles ou leurs précieux ouvrages. Des lampes à huile diffusaient une lueur douce et chaleureuse. Au centre de la pièce, un grand brasero brûlait continuellement, répandant sa chaleur réconfortante dans toute la pièce. Les fenêtres étroites, situées en hauteur, laissaient filtrer une faible lumière extérieure, ajoutant une ambiance sombre et mystérieuse aux dortoirs. Parfois, le murmure du vent ou le clapotis de la pluie contre les vitres crée une ambiance encore plus envoûtante.

Elle remarqua avec une pointe de soulagement que certains élèves avaient le privilège d'avoir une chambre individuelle. Parmi ses hypothèses, elle envisagea que Drago devait sûrement bénéficier d'une chambre seule parmi les garçons, tandis que la chambre individuelle du côté des filles devait être réservée à Pansy Parkinson.

Cette constatation rassura Clarissa, sachant qu'elle n'aurait pas à partager le dortoir avec Pansy Parkinson.

Alors qu'elle s'était installée sur un canapé près de la cheminée dans la salle commune, se laissant bercer par le bruit ambiant, Pansy Parkinson eut la brillante idée de venir taquiner Clarissa. En temps normal, Clarissa aurait peut-être laissé passer les provocations sans rien dire, mais elle n'était pas vraiment d'humeur ce soir-là.

Le Secret Du PhoenixOù les histoires vivent. Découvrez maintenant