The Dangereous Start

Chapitre 8 - Tension de survie

Esma, plusieurs heures plus tard

Je me réveille lourdement assise sur une chaise. J'aimerais partir mais des cordes enrouler autour de mes poignets et de mes chevilles me tiennent attaché à la chaise. Je fronce des sourcils ne me rappelant pas directement de la veille. Lorsque je voulu hurler pour que quelqu'un vienne me trouver et puisse me libérer, me rappelant de tout, le scotch mis sur ma bouche m'en empêcha. Pourtant intérieurement j'hurle tellement fort. Alors que physiquement rien ne sort de mes cordes vocales. Je décide de rester calme ne voulant pas monter en angoisse. J'observe la pièce. La pièce est lugubre et sombre. La porte en face de moi est en fer. Je tourne le regard pour un peu plus observer. Il n'y a aucune fenêtre. Fait-il jour ? Je n'en savais rien. Il n'y avait rien d'autre dans la pièce mise à part la chaise sur laquelle j'étais assise. Etrangement il n'avait pas la moindre odeur. L'air semble parfaitement respirable. Mes muscles sont tendus je le sens ça me fait mal. Je dois être dans cette position depuis longtemps pour ressentir des douleurs. Je reste à fixer le sol en essayant d'entendre le moindre bruit mais rien. Pas un seul bruit ne se faisait entendre. Je repense à sa phrase qu'il m'avait murmuré à l'oreille alors que j'étais en train de perdre connaissance.

Cesse donc de voler Black Angel...

Je pouvais entendre en boucle sa voix rauque me susurrer cette phrase encore et encore alors qu'il n'était pas là. Il savait probablement d'où je venais s'il connait mon nom de code. Je me demande ce qu'il compte faire de moi.

Rien ne sera jamais pire de ce que m'a fait ma génitrice.

Une mère est censée soutenir son enfant peut n'importe ses choix et qui il est. Elle doit nous remplir d'amour jusqu'à ce qu'on rencontre le grand amour. Même après cela, encore, elle doit continuer d'être là pour nous. Pour nous consoler, nous soutenir, nous aider, nous donner de l'affection, et bien plus encore. Or je n'ai jamais eu tout cela. Peut-être que je n'étais pas voulue. Je sais bien que j'ai déçu toute ma famille en étant une fille née et pas un garçon. Mais de là à ce que ma mère pense probablement à ça elle aussi... C'est blessant. Mais je dois faire comme si ça ne m'atteignait pas même si ça me blessait réellement.

Flashback

Le tonnerre grondait lors de cette nuit pleine de pénombre. La lune fut cachée craignant la foudre qui s'abattait. Je voulu partir chercher du réconfort près de ma mère. Père était absent. Il était parti ce midi pour son travail. Je sorti de mon lit la couette enroulée autour de mon petit corps. Je sorti de ma chambre et descendis les marches une à une pour rejoindre ma mère. Lorsque je fus arrivée au salon il y avait de la fumer qui sortait de sa bouche, une odeur immonde arriva à mes narines fragiles. Plusieurs bouteilles d'alcool vides étaient disposées sur la petite table devant le canapé sur lequel elle était assise. Ne comprenant pas ce qu'elle faisait, je m'avançai alors qu'elle était la tête tournée à l'opposé de moi.

- Maman... ? Il y a de l'orage... J'ai peur... Je parlais d'une voix tremblante m'approchant d'elle voulant me glisser dans ses bras cherchant du réconfort.

Elle tourna brusquement sa tête vers moi me repoussant en ne manquant pas de me donner un coup lorsque je voulu revenir près de ses bras. Mon corps trembla à présent. Alors que mon esprit, moi, je ne comprenais pas. Elle me dévisagea d'un air froid.

- Casse toi ! Son timbre de voix était terrifiant.

Et pourtant je reste là à la regarder ne comprenant pas. Pourquoi elle veut que je parte...

- Maman... J'ai...

J'arrêta de parler instantanément lorsqu'elle me plaqua contre le fauteuil m'infligeant un coup dans le ventre. Je grimace sous la douleur et me mis à pleurer.