Chapitre 11 - Une priorité empoisonné

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Esma

Je sors de mon sommeil en entendant mon fichu kidnappeur parler au téléphone. Il semble organisé quelque chose. Il n'est plus dans le lit il est debout face à la baie vitrée. Il porte comme toujours sa tenue habituelle. Un jeans noir avec une chemise noir qu'il a cette fois ci laisser les manches longues. Ses cheveux semblent mouillés. Il doit être sorti de la douche il n'y a pas longtemps. Je le regarde parler d'affaire. Il finit par raccrocher. Son corps se pivote face à moi.

- Réveiller la belle au bois dormant ? Dit-il d'un ton moqueur.

Je regarde l'heure et remarque qu'il est midi.

- Une vraie dormeuse.

- Oh ta gueule Léandro.

Il me regarde de haut en bas en se rapprochant de moi m'attrapant par le cou lorsqu'il se trouve à ma hauteur alors que je suis assise sur le bord du lit.

- Répète un peu ?

Ses yeux bruns me fixent avec menace.

- Ta gueule. Je répète plongeant mon regard dans le sien.

Sa main m'étrangle davantage tandis qu'une soudaine vague de rage parcourait la lueur de son regard. Les secondes ou sa pression se faisait sur mon cou s'écoule alors que je maintenu mon calme.

Je ne dois pas céder face à la tension.

Il pousse un grognement de rage se levant brusquement me libérant enfin de son emprise avant de disparaitre dans la petite cuisine de la chambre d'hôtel. Mon regard suivait tous ses faits et gestes. Je le vis prendre une bouteille de Rhum et s'en servir un verre par la suite avant de le boire d'une vitesse surprenante.

Je reste stoïque dans le lit dans lequel j'étais toujours assise. Le regardant.

- On va en ville t'acheter une robe.

Prononce la fureur hantant la pièce par son aura gorgeant de froideur mais aussi d'une noirceur que je peux percevoir.

Je fronce des sourcils ne comprenant pas pourquoi. Ma garde-robe est déjà bondée de robes.

- Pourquoi ? J'ai tout ce qu'il me faut.

- Pas besoin de robes de pute.

Mes robes de putes ? Pardon ?

Je me lève et m'avance jusqu'à lui. Prenant son verre de sa main je lui lance le contenu dans sa gueule.

- Moi au moins je ne m'habille pas comme un connard de première classe.

Il grogne en sentant le liquide sur son visage avant de m'attirer contre lui fermement.

- Très bien met une de tes robes de putes alors mais ne te plaint pas s'ils te regardent comme des gros porcs. Me prévient-il.

Comment ça "ils" ?

- Donc maintenant soit par miracle tu as une robe longue et pas une courte soit tu mets ta fichu robe courte et tu n'apprécieras pas ton moment.

Je le regarde confuse alors qu'il me look d'un air menaçant mais prévenant.

- J'ai une robe longue c'est bon...

Il s'apprêtait à me relâcher mais me rapproche davantage contre son corps. Nos regards espacer de quelques centimètres à peines. Ses lèvres proches également des mienne. J'en viens presque à être perturber.

- Et la prochaine fois que tu me jette quelque chose sur moi je lâcherais de mon sperme sur ton visage.

Je fais une mine dégoutée par sa réplique alors qu'en réalité je trouve sa menace amusante. Me donnant presque envie de recommencer pour voir s'il en serait capable.

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