Cœur Roux: Legolas x OC

🦊 Chapitre 10 🦊

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Legolas et Nymwe s'inclinèrent puis Legolas se dirigea vers les quartiers royaux. Nymwe reconnut la porte de la chambre de l'elfe qu'elle avait vu lors de sa première visite en renarde. Legolas ouvrit la porte à côté et l'aida à s'asseoir sur le grand lit.
- Une elfe va venir te soigner. Je dois m'absenter quelques heures. Mon père veut qu'on règle certaines affaires. Dit le prince elfe.
Maintenant qu'il était de retour à Mirkwood. Son devoir de prince le rattrapait.

Nymwe regarda Legolas partir. La chambre était magnifique et très spacieuse. Il y avait une autre porte sur le mur adjacent à l'entrée qui semblait verrouillée.
Plus tard, une elfe vêtu de blanc entra avec un plateau en argent entre les mains. Il y avait plusieurs outils de soin dessus. L'elfe de service  nettoya les blessures de Nymwe et les banda avant de s'en aller.
L'elfe s'en alla et Nymwe décida de visiter le royaume des forêts.
Seule une lueur blafarde éclairait le royaume. Les passerelles qui relaient les différentes plate-formes étaient impressionnantes. Mirkwood était un véritable labyrinthe mais les sens aiguisés de Nymwe lui permirent de s'y retrouver.
Le soir, la changeuse de peau retourna dans sa chambre pour se préparer au dîner qui avait normalement lieu en compagnie du roi. Une elfe de service vint lui dire que le repas était annulé et lui serait apporté dans sa chambre.
Après avoir mangé, elle enfila une robe de nuit en satin et partit se coucher. Elle s'endormit rapidement à cause de la fatigue du voyage et de ses blessures.

Legolas rentra dans sa chambre vers minuit. Il était fatigué pour une fois et il avait pensée toute la journée à des millions de choses dont Nymwe. Il n'arrivait pas à déchiffrer les sentiments qu'il avait pour elle. Le prince synda prit un bain réconfortant et enfila une tunique de nuit en satin bleu turquoise. Il se faufile sous ses draps et éteint la dernière bougie. Il observait la deuxième porte de la chambre qui donnait sur celle de Nymwe. Au moment où il allait s'endormir, il entendit des bruits inquiétants. Il se lava si vite que la tête lui tourna quelques secondes. Il ouvrit la porte qui liait Lee deux chambre et entra dans celle de Nymwe.
La jeune femme était recroquevillé dans un coin de la pièce. Elle semblait à moitié endormi, sûrement du somnambulisme. Elle alternant la forme humaine et celle de renarde sans arrêt. Son corps était parcourus de soubresauts. Elle poussait des gémissement plaintif. Legolas s'approcha doucement d'elle, elle avait sa forme animale. Il posa une main sur le flanc de la renarde et elle sembla s'apaiser. Il la prit dans ses bras, surpris encore par sa légèreté, et la déposa sur le lit. Au contact des draps, Nymwe reprit sa forme humaine et se réveilla à moitié. Legolas regarda quelques instants son visage tendu et se rendit compte que même là, il la trouvait très belle. Il allait partir mais une main le retint. Il vit volte-face et vit que la main de Nymwe avait attrapé son poignet.
- Ne me laisse pas seule...murmura t elle sans ouvrir les yeux.
Des larmes perlaient au coin de ses yeux. La supplication de la jeune femme fit fondre le cœur de l'elfe. Il s'allonger à ses côtés et commença à chantonner une  comptine pour l'apaiser.

Dans les bois profonds, où la lune danse, Les elfes se rassemblent en une douce transe.
Leurs voix légères s’élèvent dans la nuit, Tissant des mélodies d’un monde infini.

Sous les étoiles scintillantes, ils se balancent,
Leurs cheveux d’argent brillant en cadence.
Ils chantent des secrets, des rêves oubliés,
Des légendes anciennes, des contes enchantés.

Oh, chante, chante, douce créature,
Dans la langue des étoiles et de la nature. Que tes mots soient comme des pétales de fleurs,
Emportés par le vent vers des mondes meilleurs.

Les arbres murmurent, écoutant leur chant,
Les ruisseaux fredonnent, suivant leur enchantement.
Les elfes dansent, leurs pas légers comme l’air,
Leur musique emplit la forêt, douce et claire.

Ils racontent l’histoire des temps immémoriaux,
Des royaumes perdus, des héros glorieux. Leurs voix sont un pont entre le jour et la nuit,
Un écho des étoiles, un souffle de magie.

Oh, chante, chante, douce créature,
Dans la langue des étoiles et de la nature. Que tes mots soient comme des pétales de fleurs,
Emportés par le vent vers des mondes meilleurs.

Et quand l’aube se lève, que le ciel s’embrase,
Les elfes se taisent, retournent à leur place.
Mais leur chanson résonne encore dans nos cœurs,
Un doux souvenir d’un monde au-delà des heures.