Bonjour à tous,
J'espère que vous allez bien ? Moi, gros coup de fatigue, mais je suis sûre que c'est à cause des vacances qui approchent... plus qu'une semaine et je m'envole pour l'autre bout du monde 😍
Je pense pouvoir écrire pendant les vacances (sachant que je pars pour trois mois, mais avec mon PC), mais je vous tiendrai au courant, car je pars dans plusieurs pays.
Je ne vous embête pas plus !
Bonne lecture 🍿
DM
« Dans une monarchie bien réglée, les sujets sont comme des poissons dans un grand filet, ils se croient libres et pourtant ils sont pris. » Montesquieu
~PDV de Zorija~
Dans l'immensité silencieuse qui nous entourait, mon attention fut capturée par la stature imposante de la créature aux côtés de Zoryn.
Son corps habituellement calme trahissait une tension indéniable.
L'atmosphère s'alourdissait, imprégnée d'une angoisse croissante qui, instillait une forme de chaos dans les profondeurs de mon être.
Un air de contrariété, peut-être même de dépit, planait sur son visage à la pensée des confidences qu'il aurait à partager face à mes questionnements.
Je l'observais avec impatience, sondant sans merci son visage énigmatique, tandis qu'un voile de silence nous emprisonnait.
Finalement, il exhiba une petite fiole, contenant un liquide d'une teinte dorée qui m'arrachait un froncement de sourcils interrogateur.
C'est alors que sa voix trouva son chemin à travers le mutisme ambiant :
- Du miel sacré. Je pense qu'il serait plus judicieux de le présenter au noble plutôt qu'une tête tranchée.
L'hésitation dans sa voix déclencha chez moi une réaction spontanée.
Mes lèvres s'entrouvrirent légèrement alors que son regard sombre cherchait le mien, à l'affût d'une riposte.
Brisant le silence pesant, ma voix, que je souhaitais empreinte de douceur, résonna d'une froideur involontairement agressive :
- Ça n'explique en rien la présence de l'ours à tes côtés.
Il me cachait sans cesse des choses et cette réalité alimentait mon irritation.
Il demeurait inconscient de l'orage grondant en moi, tandis que ses yeux se chargeaient d'un noir profond, un ouragan de ressentiment à mon égard.
- Pour une personne qui prétend détester le fait de tuer les animaux, je te trouve bien paradoxale, me lança-t-il avec un dédain cinglant.
Je savais qu'il fallait modérer notre échange, mais l'ironie l'emporta. Dans un rire amer, j'aiguisai mes mots davantage, cherchant à le provoquer :
- Nous n'avons pas le temps pour tes élans de compassion et de fragilité.
Il serra les dents, manifestement exaspéré, son corps se contractant tandis que ses yeux s'assombrissaient, me transperçant de toute sa rancœur :
- Nous ne tuerons pas cet ours, gronda-t-il d'une voix contenue.
Une tension irradiante émanait de lui, si bien que mes yeux dérivaient involontairement entre l'animal et Zoryn, cherchant une quelconque trace d'une blessure ou d'une bosse à la tête qui aurait pu expliquer une telle perte de raison.
