Chapitre 21 : Douce faucheuse

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Bonsoir à tous !

J'espère que vous allez bien !

Voici un chapitre.

N'hésitez pas à me dire s'il y a des points que vous avez du mal à comprendre, sachant qu'il est assez complexe. 😭

Représentation de Morana :

Représentation de Morana :

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Bonne lecture 🍿

DM Tayna (mon nouveau nom d'auteure 👀, vous aimez ?)

« Plus le déni dure, plus la situation sera désastreuse. » Mel Brooks

**

~PDV de Zorija~

La nuit avait été agitée, les ténèbres de mes songes m'avaient une fois de plus assaillie. L'angoisse de la mort, ce spectre sombre, s'était insinuée dans mon esprit alors que je dormais.

Je caressais doucement la cicatrice barrant mon abdomen tandis que je revenais à la conscience, petit à petit. La réalité s'imposa à moi, me laissant seule, enveloppée dans la fraîcheur solitaire des draps.

Un malaise s'insinuait en moi.

La veille, n'avais-je pas été l'écrin de tendresse et d'affection ? Le souvenir d'une première fois fabuleuse s'estompait-il comme un rêve évanouissant ?

La confusion me gagnait, tandis que je palpais l'étrange sensation qui habitait mon entrejambe, un regard suffisant pour noter que les draps demeuraient dans leur état d'origine.

Non, ce n'était pas un rêve.

La pensée qu'un homme tel que lui puisse me désirer m'était incompréhensible, et pourtant...

Sur un fauteuil, je remarquai d'autres draps, soigneusement pliés. Était-ce Zoryn qui les avait disposés pour moi ? Ou était-il parti, emportant avec lui le regret de notre union éphémère ?

Je refusais de m'attarder sur ces pensées plus longtemps. Secouant la tête, je me résolus à changer la literie avant que l'aube ne révèle nos ébats.

Dans une hâte fébrile, je m'affairais à la tâche, cherchant à échapper aux angoisses qui me tordaient l'estomac.

Mais, face au miroir, mon corps se figea.

Paralysée, tenant toujours l'ancien drap en main, je fus submergée par une tristesse profonde. Les larmes montèrent à mes yeux tandis que je déposais le lin usagé sur le fauteuil et m'approchais du miroir.

Mon reflet, reflet de ma douleur, se dressait devant moi, me rappelant la réalité que je m'obstinais à ignorer. Le déni avait été mon rempart, me préservant de la folie, m'éloignant des ombres qui menaçaient de m'engloutir.

Zoryn avait tenté de me confronter à la vérité, mais au fond de moi, je le savais déjà.

Le déni sauvegardait le royaume de moi-même.

Un royaume d'ombre et de lumière : La sorcière T2 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant