Chapitre 14 : Douce connexion

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Bonjour à tous,

J'espère que vous allez bien ?

Désolé pour la semaine dernière, mais comme je vous ai dit, je n'étais pas au top de ma forme. Je voulais écrire, mais quand je me mettais sur le chapitre, je n'y arrivais pas, alors je préférais attendre cette semaine qui a aussi été compliquée.

Bon, le côté positif, c'est que la semaine prochaine, techniquement, ça sera mieux.

Ce n'est pas le meilleur chapitre ni le plus long, mais je pense le corriger plus tard, je préfère faire avancer l'histoire.

En tout cas bonne lecture 🍿

DM

« Les liens invisibles laissent les marques les plus profondes. » Isabelle Sorente

**

~PDV de Zoryn~

Le poing serré, je ressentais la profondeur de son regard s'insinuer en moi tandis que, d'une voix empreinte d'autorité, je lui dictais :

- Tu vas m'attendre ici.

Ses lèvres s'entrouvrirent, comme prêtes à contester, mais aucun son n'en émanait.

Elle se contenta de croiser les bras, affichant une expression de contrariété encore plus marquée.

J'étais en colère contre elle. Une colère infondée, puisqu'elle n'avait commis aucune faute.

C'était l'oubli de ce que je lui avais confié qui avait ébranlé mon être, déclenchant cette tempête intérieure.

Pourquoi son amnésie me perturbait-elle tant ?

Après tout, j'avais conscience qu'elle n'était pas elle-même, que quelque chose n'allait pas chez elle, mais je ne pouvais réprimer mon irritation face à son amnésie.

Avant elle, jamais je n'avais confié mes terreurs à qui que ce soit...

Elle détenait les clés de tout ce que j'étais.

Mon obscurité et mes failles.

Si elle le désirait, elle possédait ce qu'il fallait pour m'achever et me faire souffrir. Involontairement, je lui avais fourni les instruments de ma propre destruction.

J'avais, le premier, succombé à ce jeu absurde que j'avais moi-même instauré.

Les prunelles de Zorija exerçaient cette influence, cette capacité à me faire capituler sans forcer.

Au tréfonds de moi, je désirais qu'elle me démontre que ma méfiance vis-à-vis de chacun était justifiée, et voilà qu'elle me trahissait...

La trahison, voilà ce qui me faisait serrer les poings de rage.

C'était tellement plus simple de concentrer ma rancœur sur elle plutôt que sur ma propre sœur.

Mais au fond, je savais.

Elle ne m'avait pas vraiment trahi. Je possédais cette certitude, même sans détenir la vérité.

Et la vérité, je ne tenais pas à la connaître, car la colère me propulsait en avant, alimentant une rage farouche, même si bien au fond, je savais qu'elle se gardait de me révéler des pans de cette histoire.

Cette prise de conscience resserrait mon estomac dans une rage incoercible, cristallisant mon regard meurtrier.

- Pourquoi ? articula-t-elle d'une voix douce et timide, intimidée par mon ombre.

Un royaume d'ombre et de lumière : La sorcière T2 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant