Bonsoir à tous,
J'espère que vous allez bien ?
Eh bien, c'était un chapitre très dur à écrire, je ne vous mens pas, j'ai une préférence quand nos deux zozos sont réunis. L'écriture est plus simple pour moi.
Mais les intrigues font les bonnes histoires. 💀
Enfin, je n'ai qu'une hâte : être à la semaine prochaine pour les retrouver réunis (ou pas... 😈).
Je ne vous embête pas plus ! 🤡
Bonne lecture 🍿
N'oubliez pas le petit vote qui fait plaisir 👀
DM
« Fuis les honneurs et l'honneur te suivra : convoite la mort et la vie te sera donnée. » Abou Bekr
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~PDV de Zorija~
Mon contact avec ma gorge était à la fois tremblant et brûlant.
Il m'avait étranglé, puis, dans un élan de retenue, avait cessé.
Encore une fois.
Je percevais la raison de sa fureur, celle qui plongeait mon cœur dans un tourbillon de désespoir.
J'aurais sans doute eu la même réaction si il avait condamné une personne qui m'était chère.
Lucija par exemple, que je voyais comme une sœur.
Je n'aurais pu lui offrir mon pardon.
Et lui, il avait sauvé mon village, pour moi.
Comment pouvais-je deviner le secret de sa sœur ? Je la pensais morte.
Il ignorait lui-même qu'elle respirait encore, j'avais vu cette ignorance dans ses yeux lors du dernier sacrifice.
Et à peine l'avaient-ils retrouvée que je les avais séparés.
J'avais brisé son espoir.
Je me sentais vaciller à cette pensée.
Mes pas résonnaient sur le marbre glacial du château, aussi vides que mon âme, tandis que mon esprit se trouvait assailli par la tempête.
J'avais besoin de sa chaleur, de la sentir contre ma peau.
Les pensées affluaient, me submergeant d'une colère muette contre moi-même, jusqu'à ce que mon regard capte une silhouette au détour d'un couloir, figeant mon élan.
Mes yeux se plissèrent, analysant la forme qui s'avançait, menaçante, jusqu'à se positionner à mes côtés.
D'un geste brusque, il m'attrapa le bras, me plaquant contre le mur à ma droite.
Je me retrouvais alors prisonnière entre lui et le mur.
Un sourire cruel ourlait ses lèvres tandis qu'il me scrutait de ses prunelles d'un bleu glacial.
Je reconnaissais ces yeux, ceux du druide.
Ils étaient cerclés de rides et portaient les marques de nuits écourtées.
L'étonnement me gagna devant l'absence de bandages, révélant une beauté saisissante pour un homme d'âge mûr.
Son visage portait les sillons du temps, mais il rayonnait d'une forme de perfection. Ses cheveux bruns et ondulés se déversaient jusqu'à sa nuque.
Les traits marqués par une vie rude imposaient immédiatement le respect : une mâchoire affirmée et des pommettes saillantes.
Sa présence m'intimidait tandis que son aura me terrifiait.
