Bonjour à tous,
J'espère que vous allez bien ?
Voici un chapitre qui, je l'espère, vous plaira. 👀
Comme vous le savez, et pour ceux n'ayant pas vu ma publication à ce sujet, je serai bientôt édité.
Ainsi, je supprimerai les chapitres de « Chasseur » mais compte bien terminer « Sorcière ».
N'hésitez pas si vous avez des questions à ce sujet.
Sinon, je vous souhaite une bonne lecture 🍿.
DM Tayna
« Une idée sans exécution est un songe. » Duc de Saint-Simon
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~Pdv Zoryn~
Les nuits autrefois hantées et agitées par d'obscures pensées angoissantes, s'éclairaient désormais de la présence de cette femme à la fois étonnante et lumineuse, lové contre moi dans l'écrin protecteur du lit, sa proximité chaleureuse dissipant avec une douceur infinie les ténèbres de mon âme.
Submergé par l'humilité face à sa perfection qui semblait issue des cieux eux-mêmes, une splendeur dont je savais, au plus profond de moi, que je n'étais pas digne.
Conscient de mon indignité, je me laissais néanmoins consumer par la tentation de la retenir à mes côtés, laissant ainsi les murmures de ma conscience être étouffés par le chant de mon désir, tandis que, dans ce ballet intérieur entre vertu et vice, l'égoïsme, l'emportait sans partage, dictant ses lois avec autorité.
À chaque fois que je la voyais, sa silhouette se découpant avec élégance contre l'horizon, j'étais porté aux confins de l'extase, tant et si bien que mon unique aspiration devenait de m'immerger avec avidité dans ce bonheur tant convoité.
Sa compagnie me comblait d'une joie nouvelle. Je découvrais que la vie prenait une saveur insoupçonnée, une saveur que j'avais longtemps désirée sans jamais la trouver.
Je vénérais chaque parcelle : de son parfum enivrant qui me transportait dans des contrées inexplorées de sensations, à sa voix mélodieuse qui semblait orchestrer les rythmes de mon cœur, en passant par ses rires cristallins qui résonnaient comme une douce mélodie apaisant les tourments de mon âme.
Pareillement, je ressentais un impérieux besoin de la protéger, de sécher ses larmes, de la réconforter.
La voir accablée me devenait insupportable.
Je contemplais son visage empreint de sérénité, ses yeux clos, sa peau immaculée. Elle arborait une beauté à couper le souffle, si bouleversante que chaque regard lancé en sa direction semblait raviver les pulsations d'un cœur que je pensais à jamais assoupi.
C'était une sensation des plus étrange.
Ses blessures s'étaient complètement résorbées, ne laissant derrière elles que les cicatrices, silencieuses témoins des épreuves endurées.
La rouquine détenait manifestement un don.
Inspirant profondément devant l'aube naissante qui se dévoilait à la fenêtre, je me tenais prêt à embrasser les responsabilités que l'appel du devoir dictait.
Je me dérobais du lit avec précaution, veillant à ne pas perturber son repos, et m'éclipsais silencieusement, l'intention chevillée au corps de lui concocter un petit déjeuner qu'elle découvrirait à son réveil.
Zorija, ces derniers temps, montrait un appétit croissant, finissant même parfois ce qu'elle avait dans son assiette.
Était-ce la vérité qui affinait ses goûts ?
