Chapitre 13 : Douce forêt

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Bonsoir/bonjour à tous,

J'espère que vous allez bien ?

Pour information, je suis malade depuis pas mal de temps et je jongle donc entre médecins, travail et écriture. La semaine prochaine sera assez chargée pour moi, ainsi je ne pourrai pas vous garantir un chapitre à 100 %.

Deuxième information : j'ai changé quelques détails dans le début pour rendre l'histoire plus mystérieuse. J'ai notamment ajouté qu'avant la mort du père de Zozo, il lui dise : « Les sorciers ne sont pas nos ennemis », une phrase importante.

Je crois que c'est à peu près tout.

Bonne lecture 🍿

DM

« On dit souvent que les arbres nous empêchent de voir la forêt ; il est tout aussi juste de dire qu'on ne voit pas les arbres à cause de la forêt. » Ilya Ehrenbourg

**

~PDV de Zorija~

L'éveil m'enveloppait lentement, une sensation de pesanteur gagnant ma tête tandis que mes muscles semblaient figés par une crispation profonde.

L'air jouait avec mes poumons, laborieusement aspiré alors que mes paupières s'entrouvraient avec peine.

Lorsque, enfin, mon regard put s'échapper vers l'azur et la canopée qui l'entrelaçait, il vagabonda un instant dans la volupté de ce vert étendu, le temps de m'accoutumer à ma posture allongée.

J'avais quitté les confins de la grotte. Mon dernier souvenir.

Peu à peu, mes forces me revenant, je parvenais à m'asseoir, prenant pleinement conscience de l'endroit où nous nous trouvions : une forêt dense et mystérieuse.

La vue alentour ne révélait que mon isolement, faisant hésiter mon cœur dans sa cadence, alors que l'anxiété se glissait en moi avec ruse.

Où était donc Zoryn ?

Je m'efforçai de me dresser sur mes membres tremblants quand un craquement arrêta mon mouvement. Mes yeux se rétrécirent, scrutant l'apparition de Zoryn, des lapins suspendus à sa poigne assurée.

Un soupir de soulagement m'échappa alors que son regard me balayait avec intensité, son corps s'immobilisant.

- Où étais-tu ? ma voix jaillit, impétueuse, trahissant mon inquiétude tandis qu'un sourire fugace naissait sur ses lèvres.

Ce sourire subtil et familier, j'avais appris à en déchiffrer chaque nuance.

Sa présence s'était gravée dans ma mémoire, rendant chaque trait d'autant plus marquant.

L'amusement qu'il tirait de ma réaction, quoique dissimulé sous un léger froncement de sourcils, était indéniable lorsqu'il exhiba fièrement sa prise devant moi.

Son sourire s'élargissait dans une arrogance plaisante.

- À moins que tu ne préfères mourir de faim ? lança-t-il d'un ton empreint de taquinerie.

Je pinçais mes lèvres, feignant l'indignation, conscient de mon refus de toucher à ces animaux.

Il poursuivait son examen minutieux, semblant chercher la moindre égratignure sur ma peau, avant d'ajouter :

- Mais c'est déjà ce que tu fais.

Son commentaire me serrait le cœur, et l'effet involontaire de ses paroles me blessait plus qu'il ne pouvait l'imaginer. Pourtant, il semblait saisir la lueur fugace de tristesse dans mon regard, son sourire s'éclipsant.

Un royaume d'ombre et de lumière : La sorcière T2 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant