Chapitre 2 : Douce rencontre

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Bonsoir à tous,

J'espère que vous allez bien ? Moi, super fatiguée 😴 cette semaine, une semaine chargée, mais j'ai réussi malgré tout à vous pondre un chapitre qui, je l'espère, vous plaira. 🥹

J'essaie de préparer le terrain pour la suite.💀

Pour l'instant, nos Zozo ne se sont pas encore réunis, mais cela ne va pas tarder (je suis rapide...). 🤡

Bonne lecture 🍿

DM

« La lucidité est le lieu de rencontre de la conscience et de la sensualité. » Norman Mailer

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~PDV de Zoryn~

Dans l'ombre glaciale de ma cellule, je murmurais un rabâchage incessant, mes lèvres gercées frémissant sous l'effort.

La morsure du froid impregnait les murs de pierre sans toutefois parvenir à entamer mon être, endurci par les tourments de l'existence.

Mon cœur semblait avoir oublié comment ressentir des émotions, hormis lorsqu'elle était près de moi.

Sa présence ravivait des sensations longtemps endormies, insufflant de la chaleur dans mes veines.

Ses effleurements, j'en étais venu à les convoiter avec une ardeur dévorante, sans même avoir goûté à son intimité.

Cette obsession, sans limites, me narguait tel un mirage insaisissable.

Elle m'était interdite, réalité cruelle qui ne faisait qu'amplifier mon désir, me réduisant à l'état d'un homme prosterné à ses pieds.

Il me fallait me ressaisir, échapper aux visions de nos corps entrelacés, et évaluer mes chances de m'échapper de ce cachot maudit.

Mon esprit s'évertuait à étudier l'atmosphère de la geôle, à l'affût de la moindre occasion de m'enfuir.

J'avais survécu à bien pire. Mon enfance m'avait endurci, m'avait forgé une résilience face aux affres de l'existence, me permettant d'établir une hiérarchie macabre des souffrances endurées.

Ici, dans cette cellule, je jouissais d'une quiétude relative, une quiétude qui surpassait de loin mes jours les plus sombres dans les cachots du palais.

Le calme régnait pour l'heure.

Nul garde ne s'était approché pour m'extraire des confessions, pourtant l'incertitude me rongeait, ignorant les réponses qu'il me restait à offrir, mes informations s'étant estompées comme la lumière du jour.

Mes yeux se plissèrent, tandis que je m'interrogeais sur les questions qui pourraient m'être posées.

Un filtre de lumière s'immisçait dans la cellule, apportant un réconfort éphémère.

Je ne voulais pas le voir et la lumière empêchait cette vision.

La fatigue envahissait mon corps, mordant mes os avec acharnement. La nécessité de m'évader de cet enfer s'imposait à moi, et dans le silence le plus absolu, je scrutais les environs, recensant les gardes, guettant leur présence, cherchant celle qui hantait mon esprit.

Un royaume d'ombre et de lumière : La sorcière T2 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant