Chapitre 25 : Douce manipulation

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Bonsoir à tous !

J'espère que vous allez bien !

Nous approchons doucement de la fin ❤️‍🔥

Pour une meilleure compréhension du chapitre :
1) J'ai changé le nom de famille de Zoryn dans le tome 1, donc ne soyez pas étonnés si vous voyez le changement pour ceux qui me suivent depuis le début.
2) J'ai enlevé une révélation sur le père de Zoryn au début du tome 2, je trouvais que cette révélation venait trop tôt (alors ne soyez pas surpris du choc de Zoryn lorsqu'il découvre qui il est).

Bref, sur ces deux petits points, je vous souhaite une bonne lecture 🍿

DM Tayna

« La séduction a toujours été une histoire de manipulation. » François Raux

**

~PDV de Zoryn~

Encore une fois, je me retrouvais prisonnier au cœur de l'immense forêt.

Mon éternelle prison.

Le ricanement vulgaire de mon maître résonnait devant moi, tandis que le cliquetis métallique des chaînes me parcourait de frissons d'effroi.

Soudain, un bruit m'arrachait à mes songes, me faisant ouvrir les yeux avec précipitation. Je reprenais difficilement mon souffle, mes membres engourdis, quand une caresse apaisante sur mon visage me procurait un réconfort immédiat.

-        Tout va bien, chuchota sa voix empreinte de douceur.

Après chaque cauchemar, il me fallait un temps pour me ressaisir.

D'abord, je me sentais épié, en danger, puis progressivement, le cauchemar terrifiant s'évanouissait.

Lorsque je parvenais enfin à éclaircir mes pensées, une pesanteur accablait mes membres, comme si j'avais été précipité d'une falaise.

Revenant lentement à la réalité, le son des chaînes ressurgissait, écho persistant du cauchemar qui me hantait.

Baissant les yeux, je constatais que mes poignets étaient entravés de lourdes chaînes de métal, dont l'odeur ferreuse m'agressait les narines.

La découverte de l'endroit où nous étions captifs dissipait les dernières brumes de mon cauchemar.

Adossé à un mur rugueux, les jambes étendues devant moi, j'observais Zorija, son visage marqué par l'anxiété, elle aussi enchaînée par des menottes fines enserrant ses poignets fins et délicats.

Je fronçais les sourcils, des souvenirs affluant par bribes.

Capturés, nous étions à présent relégués dans une cellule humide.

Les murs de pierres suintaient une odeur de moisissure, et le sol de terre battue, imprégné par endroits d'une teinte dorée, conservait les stigmates d'actes barbares avec des taches de sang séché qui maculaient les angles sombres du cachot.

À travers une étroite meurtrière filtrant des rayons de lumière, des barreaux se découpaient, nous préservant ainsi de l'obscurité absolue. Sur la droite, une lourde porte en fer attendait l'insertion d'une clé pour nous rendre la liberté.

Un frisson me parcourait en me remémorant la petite fléchette enduite de drogue ou d'une autre substance insidieuse, qui nous avait rendus impuissants.

Mon regard se posait sur Zorija, visiblement accablée, ses lèvres pincées trahissant une inquiétude qui nouait mon ventre.

-        Ils ne t'ont pas fait de mal ? demandai-je, l'inquiétude teintant ma voix.

Un royaume d'ombre et de lumière : La sorcière T2 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant