Bonjour/Bonsoir à tous,
J'espère que vous allez bien ?
J'ai trouvé un peu de temps pour écrire et poster malgré mes vacances chargées (bon, en vrai, ça me fait plaisir, mais du coup, en effet, j'ai mis du temps à le sortir) 🥹.
J'espère que vous ne m'en voulez pas trop et que vous passez également de bonnes vacances ? 🥰
Sur ce chapitre, je mettrai un TW : torture.
Bonne lecture ! 🍿
« La douleur de l'âme pèse plus que la souffrance du corps. » Publius Syrus
~Pdv Zorija~
La révélation avait finalement franchi mes lèvres. La duplicité m'étouffait et il était grand temps de dévoiler les motifs qui m'avaient poussée à conclure un pacte avec le contracteur.
Il s'agissait de mon frère, dont j'ignorais jusqu'alors même l'existence.
Son regard, cependant, m'anéantit.
Une pression oppressante me noua la gorge alors que je constatais l'éclatement du fragile espoir qui l'animait pour sa sœur.
Cet espoir dans ses yeux attestait qu'un pardon était encore possible.
Au plus profond de moi, un sentiment de culpabilité m'accablait de tout son poids.
Si j'avais seulement été au courant pour sa sœur.
Son regard était sombre, empreint d'une fureur insondable, bien plus effrayant que celui qu'il affichait quand je l'avais persuadé de courtiser la princesse, redoutant de manquer de guerriers pour affronter l'orage qui grondait à l'horizon
Ce regard me transperça l'âme, alors que les ténèbres l'engloutissaient, les mêmes qui l'avaient consumé par le passé.
La vengeance. Il ne cherchait qu'à tempérer sa rage par la vengeance pour, peut-être, trouver la paix.
- Dis quelque chose, murmurai-je d'une voix hésitante, mes mots se frayant difficilement un chemin jusqu'à son oreille.
Il demeura de marbre, un silence pesant s'étirant tandis que son regard l'accablait d'un torrent de haine.
Puis ses lèvres s'animèrent et il rompit le silence d'une voix acérée :
- Tu m'as menti.
Ses yeux continuaient de me lancer des éclairs, tandis qu'un sourire méprisant prenait forme sur ses lèvres... un sourire terrifiant.
- Encore, cracha-t-il amèrement.
- Non, je...
- Tu quoi !? rugit-il, interrompant ma tentative d'explication et avançant vers moi, son corps tendu par la fureur.
Je sentais chaque fibre de mon être vibrer d'effroi alors qu'il diffusait une aura d'une noirceur profonde.
Il me confrontait à la pire facette de son être, celle que je redoutais de mériter.
J'aurais dû lui dire la vérité, pourtant, même alors, je n'y parvenais pas car, à l'instant où j'avais menti, je devais trouver un moyen de l'empêcher de m'ôter la vie.
- Tu voulais me poignarder ! m'exclamai-je, tentant désespérément de justifier mon mensonge.
Son regard s'intensifia, ses sourcils se haussant dans une colère immaculée.
