Chapitre 17

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Ils ont marchés toute la journée avant de s'arrêter au milieu des bois pour bivouaquer. Morana a prit le premier tour de garde, regardant ses amis s'endormir l'un contre l'autre sous la même couverture. Elle a sourit, les trouvant mignon et a appuyé sur les pierres de ses bagues pour faire apparaître ses dagues et les aiguiser à la lueur du feu de camp.
La jeune fille s'est assoupie sans le vouloir et a été réveillée en sursaut par du bruit. Elle s'est redressée, bâillant pour voir que le feu n'était plus que des braises. Elle a sorti sa gourde pour boire une gorgée mais a vu que l'eau oscillait et que ce n'était pas de son fait.

- Réveillez-vous ! Réveillez-vous ! Ordonne t-elle à voix basse.

Le couple s'est réveillé en sursaut et a remarqué son air alerté.

- Qu'est-ce qu'il y a ?

- Écoutez.

La terre semblait trembler sous la force de pas. Un grondement a résonné et ils se sont plaqués au sol en apercevant trois cyclopes marcher dans les bois, sûrement attirés par leur odeur. Loan a fourré la couverture dans son sac, passé le sien à Angélique alors que la noiraude dégainait Skia.
Elle fait signe à ses amis de se replier, ce qu'ils font en silence. La jeune fille se relève et commence à partir mais marche sans le vouloir sur une branche qui craque sous son pied. Cela attire l'attention des cyclopes qui rugissent dans leur direction.

- Courez !

Ils s'élancent à travers les arbres, les monstres à leur trousse.

- On ne va pas pouvoir les semer longtemps ! Cri la fille de Déméter en sautant par-dessus un buisson.

- On est au milieu de nulle part, ça va être difficile de se cacher !

Tout en courant, Morana sort le sachet de drachme donné par Chiron, lançant l'une des pièces. Un taxi jaune et sortant tout droit d'une décharge leur coupe la route.

- Le char de la damnation ? Fait Loan.

- C'est la seule solution ! Montez !

Ils ouvrent la porte et grimpent à l'intérieur.

- On vient de faire désinfecter le taxi ! S'élève une voix.

- On veut aller vers l'Est, vite ! S'exclame le blond.

- Où à l'Est ?

- Peu importe ! Roulez !

- C'est parti !

Le taxi file à toute allure, les plaquant contre les sièges à cause de la vitesse. Le véhicule bouge dans tout les sens à cause de la conduite dangereuse de la conductrice.

- Attention !

- Calmez-vous.

- Si on conduisait mal...

- ... On aurait pas de licence !

L'une des femmes leur désigne l'écriteau devant eux et ils se penchent pour mieux voir.

- C'est moi où elles n'ont pas d'yeux ?

Se redressant, ils les découvrent tournées vers eux et hurlent. Angélique voit le compteur défiler et se penche vers Morana.

- Ana, je suis pas sûre qu'on ait assez.

- QUOI ?! Cri les femmes.

Le taxi freine brutalement, les propulsant vers l'avant. Le fils d'Apollon se masse le front ayant heurté la vitre qui les séparent des conductrices qui les forcent à sortir du taxi.

- Au moins, on est en ville.

Ils vont sur le trottoir pour éviter de se faire écraser.

- Ton père ne t'as pas dis où trouver cet hôtel ?

The Olympians {Luke Castellan}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant