Chapitre 17

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Tomber n'est pas une honte.
Ne pas se relever en est une.

Gojo : votre fils harcèle mon élève depuis plusieurs mois, maintenant

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Gojo : votre fils harcèle mon élève depuis plusieurs mois, maintenant. Comment comptez-vous réparer ça ?

P.Z : hah !? Ne racontez pas n'importe quoi. Elle a sauvagement agressé notre fils en plein milieu du concours, demandez aux autres élèves ! Je suis tellement en colère que j'ai tout lâché pour venir !

Gojo : Tout ce qu'elle a fait, c'est se défendre. Si ça avait été moi, je ne me serai pas arrêté là. Je trouve qu'elle à été plus que sympa pour tout ce qu'elle a subi...

Principal : monsieur, surveillez vos paroles !

P.M : comment osez vous dire ça !? C'est ça que vous enseignez à vos élèves !?

Gojo : Oui. J'apprends à mes élèves qu'il faut se défendre lorsque c'est nécessaire et de ne surtout pas se laisser écraser par des gens comme vos fils. Avant de parler de ma manière d'enseigner, regardez comment vous éduquez vos enfants.

P.Z : retirez ce que vous venez de dire immédiatement !

Gojo : Non.  ça vous pose un problème ? Vous êtes en colère ? Vous croyiez que j'en ai quelque chose à faire ? Je suis en colère. Hannah est une victime qui n'a fait que se défendre, mais elle est traitée comme un vilain petit canard. Et vous voulez que je reste les bras croisés ? Ne me faites pas rire.

Utahime : Satoru.

Gojo : je sais.

L'aura qui se dégageait de l'albinos était effrayante, pourtant il ne laissait rien transparaitre sur son visage. La lueur semblait s'être intensifié dans son regard alors qu'il ne lâchait pas des yeux les membres de la famille Gredoir.

Je n'ai rien compris à l'échange qui vient de se dérouler entre les deux collègues, mais la femme en kimono est désormais assez tendue. Elle ne lâche pas l'albinos des yeux, comme si elle se préparait à intervenir au cas où.

Gojo : J'ai des preuves de ce que j'avance. Et je crois en mes élèves.

M.Z : Et moi, je crois mon fils ! Nous ne sommes pas là pour que vous proféreriez des mensonges ou colportiez des rumeurs ! Cette fille a agressé mon fils et je veux qu'elle soit expulsée de cet établissement !!

Gojo : donc, pour vous, le fait que mon élève ait souffert pendant tout ce temps n'est pas important ?

Il soupire et se redresse. Ce n'est qu'à ce moment précis que je vis ses poings serrés à en faire blanchir ses phalanges et la manière dont il serrait ses dents. Plus de doutes possibles, il était vraiment furieux.

Bien que je ne sois pas habituée à le voir aussi en colère, sa réaction me fit chaud au cœur. Jamais personne ne s'était tant énervé pour moi ou avait tant cherché à m'aider, par le passé...

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