Chapitre 21

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Un miroir à besoin d'être brisé
pour être dangereux.

Hannah [On se retrouve au café, ce soir ?]

Nobara [Il est pas fermé ?]

Hannah [Si, mais on compte ouvrir avec les filles pour terminer la journée en beauté entre nous.]

Yuta[ça dérange pas qu'on s'incruste ? Tu nous as déjà invités au mariage hier...]

Hannah [Mais oui, vous inquiétez pas ! Les filles sont d'accord, je leur ai déjà demandé]

Megumi [Je peux pas, le prof veut me voir. Désolé]

Toge [Moi aussi. Désolé, Hannah]

Hannah [C'est pas grave, vous inquiétez pas !]

Yuji [ moi, je peux !]

Maki [Je peux aussi]

Nobara [Ne m'oubliez pas !]

Yuta [Je viens aussi, alors]

Comme par hasard...

Hannah [Parfait, je dirai aux filles ! Faut que je vous laisse, mon prof est là !]

Je quitte la conversation et range mon téléphone, fixant mon professeur de sport qui venait de faire son entrée. On avait beau être au moins d'octobre, on avait encore un peu de soleil et des températures agréables de temps en temps, comme aujourd'hui.

Prof : ok les jeunes ! Aujourd'hui, comme annoncé la semaine dernière, c'est demi-fond !

Des râlements se firent entendre, mais le professeur ramena le silence d'un signe de main. Personnellement, ça ne me dérangeait pas. Même si se prendre deux heures de demi-fond juste avant la fin de la journée n'était pas l'idéal...

Le cours se passe tranquillement, puis le professeur nous libère. Je file aux vestiaires récupérer mes affaires et me changer, ensuite, je me dirige vers le portail du lycée, voulant arriver à l'heure au café. Le trajet se passe relativement calmement et la soirée aussi, je me suis beaucoup amusée.

On s'était permis de toucher aux stocks de boissons et de gâteaux, de toutes manières Maeva ne nous gronderait pas pour ça. Nous étions encore tous dans l'ambiance du mariage d'hier et en avions beaucoup parlé, c'était vraiment très agréable.

Je descends de la station métro puis sors de la gare, prenant la direction de chez moi en vitesse. Il faisait déjà nuit, vu que nous approchions à nouveau de l'hiver. Une boule d'anxiété s'était formée dans mon ventre pour une raison que j'ignorais, me faisant accélérer pour rentrer chez moi.

D'un seul coup, une main m'agrippa avec force et me tira dans une ruelle. Mon sac glissa de mon épaule, finissant par terre à l'entrée de la ruelle, tandis qu'un cri de surprise franchit la barrière de mes lèvres, juste avant qu'une main ne se plaque dessus pour me faire taire.

Echos du coeurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant