{45} On se protège l'un et l'autre

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Le temps à passé trop vite, je suis déjà de retour à Poudlard depuis un mois, en train de râler sur le lit de mon frère.

“Tu vas te taire Lesly ?

-Tu vas me donner une réponse Matthéo ?”

Mon frère soupire.

“D’accord. J’ai réfléchi et je pense qu’on devrait accepter, de toute façon ce n’est pas un serment inviolable, on peut toujours revenir sur notre parole. 

-Bien. Donne-moi le bout de tissus.”

Mon frère me tend le bout de tissu avec du sang dessus.

“J’aimerai trop voir la tête de Granger lorsqu’elle va sursauter d’entendre ma voix dans sa tête.

-N’oublie pas d’essayer de voir où ils sont, ce pourrait nous être utile.

-Oui.”

Ayant oublié de prendre du sang à Ron, j’ai dû improviser et récolter le sang qu’il y a avait sur le sol prêt d’Hermione lorsqu’elle s’est fait torturer par Bellatrix. 

Je bois une boisson énergisante moldue pour me donner de l’énergie et ferme les yeux pour me concentrer. 

Je cherche une image d’Hermione dans ma tête et décuple mes sens pour sentir l’odeur de son sang. Je sers le poing sur le bout de tissus pour entrer en contact avec son sang et l’entaille que je me suis faite dans ma paume.

Hermione ?

Je l’entend sursauter, ce qui me fait sourire.

Hermione c’est Lesly. Lesly Jedusor. Je te parle par télépathie, pense ce que tu veux me dire, je pourrai t’entendre. 

Comment tu fais ça ?

Grâce à ton sang.

Que veux-tu Lesly ?

Il y a ton chéri prêt de toi ?

Pourquoi veux-tu savoir ?

Oh ! C’est officiel alors ?

… Non…

Ah…. Boulette. Bref, dis à Ronron que c’est ok pour nous. Et qu’il doit se rappeler la dernière phrase. Si vous avez besoin de nous contacter on est à Poudlard. 

Attends Lesly, qu’est-ce que…

Détends-toi Hermione sinon je perds ta connexion.

Je l’a sens se détendre et peut enfin bien m’encrer. J'essaie de voir où elle est, il y a de la terre, comme si elle était sur une île. 

Dit leurs aussi que j’ai transmis leurs message et que, sans grande surprise, elle ne m’a pas cru.

Qui ?

Ginny. Dit à Ron que sa sœur peut être une garce quand elle veut mais que je lui pardonne parce que je l’as respecte. 

Euh ok…

Bon, salut !

Attend je-

Mais je me déconnecte.

“Oh la trouille que tu viens de me foutre !!!! T’étais là puis pouf, plus là, comme si tu étais posséder. T’es yeux, oh putain tes yeux étaient vairon, un blanc et un noir, sans pupille. Et puis il faisait tout froid et puis tu as commencé à avoir de la fumée qui sortait de tes mains. 

Mariage arrangéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant