War of hearts - Percy Jackson (enemy to lover)
Du loin que je me souvienne, je n'ai jamais souhaité être une sang mêlé. J'aurais préféré demeurer dans l'ignorance et ne jamais découvrir ma véritable identité. Malheureusement pour moi, nous ne pouvo...
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"Je suis la fille d'apollon, mais j'suis bien plus différente qu'eux crois-moi"
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🎧:...Art Deco ~ Lana Del Rey
Mes yeux restaient fixés sur le centre de la cible, chaque muscle de mon bras vibrant sous la tension de l'arc. L'air frais du matin effleurait ma peau, et l'odeur d'herbe humide flottait tout autour. Tout semblait s'être figé dans cette seconde d'anticipation, où seul le battement de mon cœur me rappelait le monde autour de moi.
Je libérai la corde, et la flèche fila dans l'air, brisant le silence. Elle se planta près du bord de la cible, pas parfait, mais suffisant pour qu'un frisson de satisfaction traverse mon corps. Un sourire se glissa malgré moi sur mes lèvres, m'enveloppant d'une chaleur rassurante.
Depuis environ deux ans, je venais de temps en temps m'entraîner seule, à l'aube, lorsque le camp dormait encore. Ce moment de solitude et de calme m'aidait à trouver une certaine paix. J'aimais sentir mon progrès lent mais constant. Le bruit de mes échecs était moins lourd sans personne pour juger.
— Pas mal ! lança une voix féminine derrière moi. Je sursautai, mon cœur battant encore plus fort. En me retournant, je découvris une fille que je n'avais jamais vue auparavant.
Ses cheveux bruns était brun foncés, courts et ondulés. Ils dansaient doucement sous la lumière du matin, capturant chaque rayon avec une grâce presque surnaturelle. Ses yeux, d'un marron profond, brillaient d'une énergie vive, comme si une flamme intérieure les animait. Le soleil levant caressait sa peau, la faisant rayonner d'une clarté dorée, et on aurait dit que chaque détail de son visage était sculpté par la lumière elle-même. Elle avait cette aura éclatante, une lueur naturelle qui semblait capable d'illuminer une pièce entière par sa seule présence.
À côté d'elle, je ressentais un contraste saisissant, comme si nos essences étaient opposées. Elle appartenait au jour, à cette clarté vive et chaleureuse, tandis que moi, je me sentais liée à la nuit, à cette ombre apaisante et discrète qui protège et enveloppe.
Puis elle sourit, et son rire s'éleva dans l'air comme un carillon délicat, vibrant d'une joie simple et lumineuse qui semblait chasser la moindre trace d'obscurité. — Je me souviens de toi ! dit-elle avec un sourire taquin, ses yeux pétillant de malice. — La dernière fois, tu as failli tirer sur un de mes frères, ajouta-t-elle avant de laisser échapper un éclat de rire léger, comme un carillon qui résonne dans l'air du matin.
Je sentis mes joues se réchauffer malgré moi, un mélange de gêne et d'amusement remontant avec ce souvenir embarrassant. Une scène que j'aurais sans doute préféré oublier, mais qui, dans sa bouche, semblait soudain moins grave, presque drôle. — Lequel ? plaisantai-je, comme pour cacher un peu de ma gêne. — Tu sais, j'ai failli tuer pas mal de gens avec cet arc, ajoutai-je en montrant l'arme que je tenais dans la main.