La légende de Blanche-Neige

Chapitre 4 : Mésaventure dans les bois

-Bonne chance à vous, princesse Mikasa. Prenez soin de vous. Surtout, soyez prudente. Murmura Keith à l'attention de la jeune fille.

Du côté de Mikasa, elle s'était enfoncée au fin fond de la forêt. Depuis son départ, elle n'avait pas cessé de courir. Mais à force de courir, elle commença à avoir très mal aux pieds, surtout au niveau des talons. N'ayant pas le choix, elle retira à contre cœur ses chaussures à talons rouges écarlates, en les abandonnant derrière elle. Puis après les avoir enlevés, elle continua sa route. Sauf qu'à bout de souffle, la jeune femme s'arrêta en plein milieu de la forêt. Ici tout était différent d'après son constat. Bien évidemment, elle ne s'était jamais éloignée de la partie de la forêt qu'elle connaissait depuis enfant. De là où elle se trouvait tout était sombre, froid et très lugubre.

Le sol était boueux à cause de l'humidité. L'air était froid à cause du vent ainsi que de l'humidité. Contrairement à la forêt dont qu'elle connaissait, tout était plus sombre, plus effrayant, surtout plus morne que jamais.

Soudain, un hurlement interrompit la jeune princesse de son observation. Elle eu l'impression que ce son animal provenait d'un loup même si elle n'en avait jamais croisé un en vrai. Afin d'en avoir le coeur net, elle observa tous les alentours. Elle tourna sa tête à gauche, il n'y avait rien. Elle tourna ensuite à droite, toujours rien. Puis, elle se retourna vivement.

Mais à peine retournée, ses yeux onyx s'ouvrirent grands lorsqu'elle vit une meute de loups sauvages.

-Je n'y crois pas ! Des loups ! Cria Mikasa avant de prendre la fuite.

Tandis que les loups commencèrent à la poursuivre sans relâche. Tous affamés, ils furent impatient de dévorer leur proie. Quant à Mikasa, elle couru le plus vite possible afin de semer ces bêtes sauvages. Malheureusement pour elle, aucune lumière n'éclairait son chemin. Le soleil était complétement couvert par ce ciel gris sombre. Le vent ne l'aidait pas non plus. Par ce vent violent, les vieilles branches s'agitèrent, les feuilles mortes s'envolèrent en direction de la jeune fille.

Par sa course, la jeune princesse sentit son cœur battre de frayeur. Ses cheveux coiffés en tresse furent défaits par la course et la tempête venteuse. Son corps transpirait à cause de l'effort.

-Je dois absolument trouver un abri contre ces loups ! Mais comment vais-je faire !! Papa ! Maman ! Aidez-moi je vous en supplie !! Hurla t-elle essoufflée.

Elle continua quand même sa course malgré sa fatigue. Continuant de courir, elle se retourna un instant en arrière. Elle vit que les loups continuaient de la poursuivre sans relâche. Soudainement, elle glissa d'une pente entièrement boueuse. En glissant, elle cria de frayeur par peur de tomber dans un précipice. La pente était longue, même les loups furent peureux de ne pas franchir cette pente, qu'ils décidèrent de battre en retraite. Pendant ce temps, la jeune princesse finit par tomber dans une immense rivière. À peine plongée dans l'eau, Mikasa sortit sa tête vite fait bien fait de cette eau verte. Cependant, elle ne savait pas qu'elle se retrouvait en ce moment dans une rivière complétement emportée par le courant causé par ce vent violent.

-Ce n'est pas vrai ! Ça n'en finira jamais ! S'énerva t-elle.

Les courants d'eau furent de plus en plus forts ce qui emporta la jeune princesse au sein de cette rivière. Tout à coup, elle vit un grand tronc d'arbre situé entre un rochet et la surface. Elle se mit à nager avec beaucoup de difficultés due à la cause de ce puissant courant. Finalement, elle réussi à s'agripper au tronc grâce à ses efforts. Puis, elle se hissa dessus pour enfin sortit de cette eau couverte de saleté.

Quand elle posa les pieds sur la terre boueuse, Mikasa sentit ses pieds se refroidir ainsi que tout son corps. Sa belle robe de princesse était désormais toute sale et abîmée à cause de la boue et de la rivière sale. Des résidus de cette eau restaient collés à son vêtement. Le tissu blanc de sa robe avait perdu toute sa blancheur par cette mésaventure. Heureusement, elle constata que sa sacoche était encore agrippée à son épaule.