Je me laisse emmener dieu seul sait où. La seule chose qui me rassure c'est qu'on ne s'arrête pas à la "salle de torture".
Mais devrais-je vraiment l'être !?!
Peut-être qu'ils m'emmène dans un endroit pire !!!ARRGGHHTTTT !!!
Je suis bien trop épuisée, physiquement par les coups, que mentalement par toutes ses incertitudes et ses émotions contradictoires.
Je n'ai plus la force pour me débattre ou réfléchir, je suis vraiment devenu une lavette.
En plus, je meurt de froid. Je veux seulement que ça s'arrête, mais je ne sais pas comment faire. Je leur ai tout dis. Je n'ai pas les informations qu'ils veulent.Le plus triste dans tout ça, c'est que ça ne fait "que" quelques heures que je suis entre leurs mains. Je n'imagine même pas à quoi je vais ressembler d'ici plusieurs jours. Si je survie jusque là.
Au final mon père avait peut-être raison, je suis trop faible pour vivre dans le monde réel. Je me demande si la vie qu'il avait imaginé pour moi aurait été meilleure !?!
Je ne pense pas, mais de toute manière je ne le serais jamais.
On marche le long d'un couloir sombre. Il y a plusieurs portes mais on ne s'y arrête pas. Nous allons jusqu'à une double portes, il passe son doigt devant un lecteur digital.
Sérieux !!! Qui a un truc comme ça chez lui ?!?
Quand les portes s'ouvrent, je suis surprise de trouver une sorte de salle médicale et non un autre lui de torture.La première chose que je constate en rentrant, c'est qu'elle est chauffée. Ça fait du bien.
Puis juste après le bien être physique, mon cerveau se réveille doucement et je me demande si je suis là pour être soigner. Oui, l'espoir fait vivre.Quand je vois qu'on se rapproche d'une chaise, je panique. Je tente de m'échapper avant de revivre mon calvaires.
- NONNNN !!!! Pitié je vous ai tout dis. Je n'ai rien fais.
- C'est justement pour ça qu'on est là. C'est le blond qui parle, sa voix est posée mais elle dégage quelque chose qui me hérisse les poils de la nuque.
Tout en disant ça, je suis assise de force à la chaise. Ma rébellion ne serre à rien, je le sais, il est bien trop fort pour moi.
Mais j'ai trop peur pour rester cohérente.
Très vite, ma poitrine et mon ventre sont attachés au dossier de la chaise et mes poignets aux accoudoirs avec des attaches en scratch.
J'arrête tout mouvement quand un homme en blouse blanche rentre. Je panique complètement en imaginant ce médecin retirer mes organes alors que je suis encore réveillée. Putain d'imagination.
Je suffoque, les larmes dévalent mes joues alors que je crie.
- JE NE SAIS RIEN .... PITIÉ .... NE ME TUÉ PAS, JE FERAIS CE QUE VOUS VOULEZ.
Le blond attrape ma mâchoire pour que je le regarde dans les yeux. Ma vue est floue mais je vois bien que ses yeux sont sévères.
- Ferme ta gueule. Je me tait en déglutissant pour retenir mes gémissements et mes sanglots pour ne pas le contrarié.
- Tu vas passer au détecteur de mensonge. Même si je ne sais pas à quoi consiste ce test, si c'est douloureux ou même si c'est vrai, ses paroles me rassurent quand même.
- Si tu dis la vérité, tu seras épargné. Tu comprends !?! J'acquiesce de la tête. Je n'ai qu'à répondre sincèrement et je serais libéré.
Le médecin s'approche avec son matériel qu'il préparait tranquillement dans son coin alors qu'il voit bien que je suis là contre mon gré.
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Dans la gueule du loup
Fiksi UmumJe pensais avoir trouvé un semblant de stabilité. Que je pourrais avoir la chance d'avoir une vie normale. Mais je me suis trompé, j'ai fais de mauvais choix et j'ai fini par atterrir dans la gueule du loup.