In Another Life

2. Table 16

Salut ! J'espère que ce chapitre vous plaira !

Bonne lecture ! ♡

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C H A P I T R E 2
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1 an plus tard, 19h55
Dans le studio

1 an, 1 an que j'avais laissé ma mère avec mon taré de père.

Une année de plus, et il y a toujours ce sentiment de vide que je déteste tant.

Je reçois des messages chaque semaine pour qu'elle me dise qu'elle va bien et qu'elle est en vie. Mais je ne suis pas rassuré pour autant. Sa présence si loin de moi m'inquiète un peu plus chaque jour.

Mon père lui, malheureusement, ne m'écrivait pas, je le déteste, mais il me manque quand même. Il a détruit la petite fille qui était en moi. Il n'en reste que des miettes. Il m'aime malgré tout, c'est obligé. J'en suis sûr.

J'espère toujours au fond de moi, que le père qui était là quand j'avais 12 ans revienne. Je cherche à contre coeur le bien en lui.

Tant à moi, je vis désormais avec ma meilleure amie, Anaïs.

Je l'ai rencontré la où je travaille, au every night. On fait le même service et on s'est direct bien entendu. Ensuite j'ai découvert qu'on était dans la même université, dans la même classe en science plus précisément.

Depuis, on ne s'est plus lâchée.

— Kiara, dépêche toi, on est en retard. Me crie Anaïs à l'autre bout du studio alors que j'étais perdu dans mes pensées.

Oh merde, il est 19h55 et notre service commence à 20 heures. J'en connais deux qui vont passer un sale quart d'heure.

On s'empresse de se munir de nos affaires, et on file en direction de la voiture.

Il y a seulement 10 minutes de route, mais le temps qu'on se change, on aura bien 20 minutes de retard.

Arrivés sur les lieux, on accours de rejoindre les vestiaires et on se change pour mettre une petite robe noire, plutôt provocante, qui nous arrive juste en dessous des fesses. On se recoiffe rapidement et sort de la pièce.

Je remarque mon patron, sous les lumières dansantes de la boîte, me faire de grands signes de la main, je m'avance vers lui alors qu'Anaïs part en direction de son poste et il s'exclame d'un ton qui me donne une envie de gerber.

- Kiara, tu es en retard.

- Désolé, monsieur. Je n'ai pas vu l'heure.

- Bon, ça va, j'aime beaucoup ta robe, elle devrait attirer les clients. Énonce t'il avec un sourire au coin des lèvres qui me dégoûte au plus au point.

Ma main a failli partir dans sa gueule à ce connard mais je me contente de sourire.

— Ce soir, tu prends l'étage 2, les clients sont, comment dire, plus exigeants.