In Another Life

13. Confusion

Je tiens à vous remercier,
actuellement je suis à 14k de lectures et je n'en reviens toujours pas, merci aussi pour tous vos messages et commentaires !

J'espère que ce chapitre va vous plaire !

Bonne lecture ✰

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CHAPITRE 13
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Moi ? En retard ? Comme toujours. Pablo m'a prévenu dernière minute qu'il y a un repas prévu dans même pas 1 heure. Mais j'étais tellement perdue dans mes pensées que je viens à peine de commencer à me préparer.

Mon bas ventre continue de papillonner dans les souvenirs de la veille. Mais putain qu'est-ce qui se passe. Tout va trop vite. Il m'a détruit la vie, je dois faire de même. Pourtant, j'ai cette merde de sentiments qui fait réagir mon corps en sa présence. Est-ce de l'amour ? Impossible. Il me porte juste de l'attention, et la petite fille en moi, voulait qu'on lui en porte. Il m'aide, me dit des choses qui font me sentir unique. Comme si j'étais, importante.

Sincèrement, je suis perdue. Tout se passe à une allure folle. Ce baiser qu'il avait déposé sur mes lèvres, qu'est-ce que c'était ? Un fantasme ? C'était comme si nos deux âmes éteintes, commençaient à se raviver. A t'il ressenti la même chose ? J'en ai putain de marre de toutes ses questions. Si seulement mon cerveau pouvait se stopper un certain temps.

Toute cette histoire me monte à la tête, et j'en oublie que j'étais en retard.

Je descendis les marches en verre de l'escalier de la maison, en espérant tomber nez à nez avec Matt. Celui ci c'était volatilisé, comme envolé depuis la fusion de nos corps.

Je manque de trébucher sur ma longue robe noire en satin à cause de ces foutus talons aiguilles bien trop hauts à mon goût. Soudainement, mes yeux tombèrent droit dans ce du mafieux. Le verdâtre de ses iris me donnent comme toujours des frissons. Ses cheveux ébène accélèrent le battement de mon cœur. Je déteste dire ça, mais il est putain de beau.

Son regard était différent, comme s'il avait verrouillé la personne qui était là hier, celle qui s'ouvrait à moi, celle qui n'avait pas peur que je la juge. Celle où je commençai à m'attacher terriblement.

— On prend ma moto.

Un ton sec. Si tranchant que j'en restais bouche bée.
Une autre personne se trouve devant moi, ce n'est pas lui. J'y crois pas.

— Bonjour à toi aussi. Ricanais-je essayant de calmer la tension qui était présente pour je ne sais quelle raison.

J'ai merdé, c'est sûr. C'est obligé, j'ai dû foutre une merde quelque part. Putain, je suis vraiment stupide. Je ne sais pas faire quelque chose de bien. Il faut toujours que je gâche tout.

Il ne répondit rien, me laissant d'incompréhension de son ton.

Il me tend un casque, mais je décide de ne pas le prendre.

— Tu veux bien cesser tes gamineries ? Demande-t-il, pris d'agacement par mon geste.

Il pousse un profond soupir, enfonce le caque sur ma tête, et accroche ensuite la sécurité.