Le tournage touchait à sa fin lorsque l'odeur de brûlé s'infiltra insidieusement dans l'air. Je rangeais mes affaires dans ma loge, perdue dans mes pensées, quand j'entendis un crépitement étrange provenant du coin de la pièce. Tournant la tête, je vis avec horreur une étincelle jaillir d'une multiprise surchargée, embrasant rapidement les rideaux à côté. En quelques instants, la pièce fut envahie par des flammes voraces.Paniquée, j'ai couru vers la porte, mais la pirte etait bloquer, la fumée commençait à envahir l'espace, rendant ma respiration difficile. "Au secours !" criai-je, en tapant du pied et des poings contre la porte. "Aidez-moi !" Ma voix se brisait sous l'effet de la peur et de l'air toxique. Reculant, je me blottis dans le coin le plus éloigné de la porte, me couvrant le visage avec mon écharpe pour filtrer la fumée.
Les minutes passaient, l'air devenant de plus en plus irrespirable. Les larmes coulaient sur mes joues tandis que je murmurais dans un dernier effort désespéré, "S'il vous plaît... ne me laissez pas mourir ici." Ma tête commençait à tourner, mes yeux luttant pour rester ouverts alors que la conscience me fuyait.
Dehors, l'adrénaline diminuait alors que les pompiers commençaient à maîtriser l'incendie. Pedro, soulagé, passait en revue les visages des membres de l'équipe, s'assurant que chacun était sain et sauf. C'est alors qu'une pensée le frappa soudainement. "Vicky ?" murmura-t-il, son cœur manquant un battement. Il se tourna vers un assistant. "Avez-vous vu Vicky ?"
Personne n'avait de réponse. Une vague de panique submergea Pedro. Il se rua vers le bâtiment, ignorant les appels des secouristes qui tentaient de l'en dissuader. Il connaissait chaque recoin de ces lieux, chaque raccourci. Sa respiration était lourde, ses pas résonnaient dans les couloirs désormais silencieux.
Arrivant devant une loge, il remarqua que la porte etait etrangemant bloquer de basse auccun loge etait fermer. Sans une seconde d'hésitation, il défonça la porte d'un violent coup d'épaule. La scène devant lui était dévastatrice, elle gisait inconsciente, enveloppée dans une couverture, tentant manifestement de se protéger de la fumée.
"Non, Vicky, non," gémit-il, glissant ses bras sous son corps pour la soulever avec précaution. Il la porta à l'extérieur, chaque seconde semblant une éternité, son esprit uniquement concentré sur sa survie. Une fois en sécurité, il se pencha, pressant désespérément ses lèvres contre les siennes pour le bouche-à-bouche.
"Respire," supplia-t-il entre chaque insufflation. "S'il te plaît, Vicky, respire." Lorsque elle a finalement toussé, reprenant doucement conscience, un soupir de soulagement s'échappa de ses lèvres tremblantes,mais d'un coups la colère monta en lui. Ses mains tremblaient légèrement, témoignant de la fureur qui grondait en lui.
"Comment as-tu pu être aussi imprudente ?" cracha-t-il, sa voix résonnant dans l'air chargé d'électricité. "Tu m'as foutu la trouille de ma vie !"
Vicky ouvrit faiblement les yeux, sentant le poids de la culpabilité écraser sa poitrine. "Je... je ne voulais pas...," murmura-t-elle, les mots se perdant dans un souffle.
"Tu ne voulais pas ?" grogna-t-il, sa voix résonnant avec une intensité palpable. "Tu as mis ta vie en danger, tu m'entends ? Tu as mis TA VIE EN DANGER !"
Vicky releva faiblement les yeux vers lui, son regard empli de regrets et de chagrin. "Je... je suis désolée, Pedro," murmura-t-elle, ses mots étouffés par les larmes qui coulaient sur ses joues.
"Je m'en fous de tes excuses, Vicky," répliqua Pedro, sa voix tremblante de colère. "Tu aurais pu mourir là-dedans ! Et moi avec toi !"
Malgré sa rage brûlante, Pedro s'agenouilla près d'elle, ses traits durs se mêlant à une tendresse protectrice alors qu'il prenait délicatement sa main dans la sienne.
"Je ne peux pas te perdre, Vicky," murmura-t-il, sa voix soudainement brisée par l'émotion. "Je ne peux pas... Je ne veux pas..."
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Real face
Hayran KurguEt si Pedro Pascal n'était pas une personne heureuse et bonne comme dans les médias?Et si il avais besoin de parlez a quelqu'un?