𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟑 : 𝐏𝐨𝐮𝐫 𝐦𝐚 𝐦𝐞̀𝐫𝐞, 𝐣𝐞 𝐭𝐞 𝐝𝐞́𝐭𝐞𝐬𝐭𝐞

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So i'm thankful for my my sister even though sometimes we fight
-Alec Benjamin.

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Harvard, Massachussets.

17h09.

Sky

— Arrête de rigoler ou sinon je vais vraiment commencer à planifier ta mort, je marmonnais à Théo qui ne savait absolument pas contrôler son rire.

Si on était dehors ça m'aurait fait ni chaud ni froid, mais là on était à la bibliothèque, là où tout le monde se tait.

— Tu as vraiment pris une inconnue pour la coloc' de ta sœur ? Il demandait en continuant à rigoler.

— Déjà de un, c'est Raven qui s'est trompée quand elle m'a donné le numéro de sa chambre et de deux... Bon il n'y a pas de deux mais c'est la faute de Raven, j'expliquais.

— Elle a du croire que tu étais un stalker, dit Théo d'un ton moqueur.
Je levais les yeux au ciel.

Je connais Théo depuis ma naissance.

6 570 jours que je supporte ce con.

Théo était le genre de gars qui dit à tout le monde qu'il était fan de Kanye West mais que tu retrouvais endormi avec un album de Taylor Swift dans les bras.

Je me penchais sur mon travail et continuais mes travaux.

C'était ma deuxième année à Harvard mais ça ne voulait pas dire que je m'étais habitué.
Ici les trimestre étaient longs, les évaluations dures et les professeurs exigeants, mais on s'y faisait petit à petit,
On a pas le choix de toute façon.

Je ne voulais pas aller à Harvard, mais est-ce que on m'avait demandé mon avis ? Non.
Et j'avais encore la rage qui bouillonnait en moi quand je repensais au dernier échange que j'avais eu avec ma mère.
Mais pas le temps d'y penser, là on travaillait.

Bienvenue à la business school, l'enfer sur terre. On te répétait de penser à ton avenir sans vraiment faire attention à ton présent.
Pourtant on vivait le présent ou le futur ?

Je ravalais mes questions sans réponse après avoir entendu un rire féminin derrière moi.

Je me retournais discrètement et aperçus la fausse coloc' d'hier.
Elle était en train de parler discrètement à un roux à coté d'elle.
Son visage était parfaitement placé sur un rayon de soleil tout droit sorti d'une fenêtre disposée en face de nos tables.
Sa peau claire et parfaite était lumineuse, son sourire aussi.

— Me dis pas que... Commençait Théo en regardant au même endroit que moi.
Il ne parvient pas à finir sa phrase car je plaquais ma main sur sa bouche.

Théo était le pote qui te poussait sur la fille que tu aimais quand tu hésitais à lui avouer tes sentiments.
Des fois c'était utile mais pas là.

Je le connaissais.
Il aurait crié bien fort "C'est elle la fille dont tu me parlais ?".
Théo et la discrétion faisaient mille.

— N'y pense même pas, je lui dis en hochant la tête, l'air sévère.
Il levait les mains d'un air innocent et l'enlevais ma main de sa bouche.

— C'est elle ? Il chuchotait.
Théo avait des cheveux châtains, presque blond étant donné le soleil qui avait été présent pendant presque tout l'été.
Il avait des yeux marrons clairs, un collier en coquillage autour du cou.

VERITAS |Harvard, love, murder and more|Où les histoires vivent. Découvrez maintenant