VERITAS |Harvard, love, murder and more|

𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟑𝟐 : 𝐘𝐨-𝐲𝐨 𝐞𝐭 𝐦𝐚𝐭𝐜𝐡 𝐝𝐞 𝐡𝐨𝐜𝐤𝐞𝐲.

You'll never find nobody better than me.
- Kanye West.

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Harvard, Amérique.

23h58.

Awen.

— Tue cette putain d'araignée ou je replis bagage direction Monaco ! S'écria Rita.
Une grosse araignée noir était collée au coin du mur, au dessus du lit de ma meilleure amie.

J'étais de retour à Harvard pour la rentrée qui se faisait demain.
On aurait pu choisir notre sommeil au lieu du papotage, Rita et moi mais on avait beaucoup trop de chose à se raconter.

J'attrapais ma claquette noire et montais sur le lit de Rita alors qu'elle affichait une mine dégoûtée face à l'araignée.

— Te fais pas mordre hein, marmonna Rita. J'ai pas envie de vivre un spider man réel, elle rajouta.
De suite les grands mots.

Je tapais l'araignée d'un coup sec et elle tomba sur l'oreiller de Rita qui se leva en panique.

— CETTE ABOMINATION EST SUR MON OREILLER ! Elle s'exclama en la pointant du doigt.
Je lui fis signe de se calmer en rigolant, attrapant un mouchoir. J'enrobais l'araignée dans ce dernier et la jetais par la fenêtre.

— C'est bon, plus d'abomination et pas de spider man, je la rassurais.
Elle s'assit avec soulagement et on continua notre discussion :

— Bref, j'en avais vraiment marre d'avoir des foutus cernes à cause de lui, elle reprit.
Elle était en train de se plaindre de son voisin qui jouait de la batterie à des heures trop tardives.
D'après Rita leurs maisons étaient presque collées et leurs chambres était juste séparées par mur.

— Mais parlons de toi, c'est quoi cette guerre avec Diaz sur les réseaux ? Elle m'interrogea.

Argh.
Comment expliquer mon ressenti face au dernier poste de Sky sans l'insulter de tout les noms ?

Ton « I'm good with another girl » tu te le fous dans le cul Sky déjà.

J'étais frustrée de voir que ce n'était qu'un jeu pour lui.
Je m'en veux tellement.
Tellement, tellement, tellement.
J'avais des sentiments pour lui et putain, j'aurais pu choisir un gars plus facile !

Mais il voulait jouer, jouer à un jeu que je maîtrisais parfaitement.

— Les humeurs de Sky c'est un yo-yo, ça vient à ça repart, j'expliquais en basculant sur le dos, sur mon lit.

— Un yo-yo qui fixe tout le temps ta bouche, elle remarqua.

— Un yo-yo qui est tout le temps sarcastique, j'argumentais.

— Mais qui t'as embrassé, elle continua.

— Pour ensuite me mettre un gros vent, je finis.

— J'ai besoin de te faire un plan pour t'expliquer ou quoi ? Il t'aime !

— Si seulement j'avais un plan de ce qui se passait dans sa tête... Je marmonnai. Elle attacha ses cheveux bouclés en chignon sous mon regard et attrapa un carnet de croquis avec un crayon à papier.